Une étude relative au devenir des enfants adoptés en France et à l’international a été conduite sur proposition du Conseil supérieur de l’adoption. L’objectif était “d’apprécier le fonctionnement de l’ensemble du dispositif français (…), de prévenir les risques et d’améliorer le processus”. Le rapport déroule un certain nombre de préconisations, dont certaines s’inscrivent dans la continuité du Livre blanc d’EFA (qui a apporté sa collaboration active aux auteurs de l’étude, Juliette Halifax et Marie-Véronique Labasque).

A découvrir en ligne sur le site gouvernemental de l’adoption.

Pourquoi un dossier d’Accueil sur les mots de l’adoption ? Y aurait-il un vocabulaire, une sémantique subtile, réservés et accessibles aux seuls initiés ? Un détour par les bons et les moins bons mots qui jalonnent la vie des adoptés et de leurs parents nous révèle que ce mode de filiation et de parentalité ne laisse personne indifférent, de « Monsieur tout le monde » aux médias. Mais les parents peuvent avoir du mal, eux-aussi, à mettre des mots sur l’histoire qui les a menés jusqu’à leurs enfants. Et puis, comment parler de l’abandon, comment nommer les parents de naissance, quels sont les mots, la trace de leur passage dans la vie de nos enfants ? Derrière le mot adoption, il y a des histoires de vie avant tout, avec leurs bonheurs et leurs douleurs, leurs difficultés et leurs éclaircies, leurs doutes et leurs certitudes, leurs particularités et leur banalité… La vraie vie, quoi !

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Le revue Accueil

 

L’Autorité centrale colombienne a pris la décision de suspendre pour deux ans la réception des candidatures des familles étrangères ayant un projet d’accueil d’enfants de moins de 7 ans. L’ICBF acceptera les dossiers traduits et déposés jusqu’au 12 juillet 2013. L’adoption reste ouverte pour les familles ayant une notice d’agrément ouverte à l’adoption d’enfants à besoins spécifiques (enfants de 7 ans et plus, enfants atteints d’une pathologie ou d’un handicap avérés, fratries de 3 enfants et plus).

L’association des deux mots dérange, met mal à l’aise, choque parfois. Et pourtant, toute procédure d’adoption génère des frais. Difficile également d’ignorer que l’histoire de l’adoption internationale s’inscrit dans une relation inégalitaire entre pays pauvres, les pays d’origine et pays riches, les pays d’accueil. Taire cette dimension financière et économique ne peut qu’engendrer la confusion, favoriser les zones d’ombre là où il est important d’assurer la plus grande transparence..S’appuyant sur de précieux témoignages de parents et d’adoptés, ce nouveau numéro explore, sans tabous, une question sensible.

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Le revue Accueil

 

Le 9ème rapport de l’Observatoire National de l’Enfance en Danger (ONED), remis au Parlement et à la Secrétaire d’Etat à la Famille le 4 juin 2014, aborde “le travail avec et autour de l’accord des familles à l’intervention de protection de l’enfance”. Il présente aussi des données chiffrées: 275 000 mineurs bénéficient d’au moins une mesure de protection (1,9‰ des moins de 18 ans); 21 000 jeunes majeurs sont concernés par une mesure (8,7‰ des 18-21 ans).

Le rapport sur la situation des pupilles de l’État au 31 décembre 2010 (pdf)

Retrouver les rapports sur la situation de la protection de l’enfance sur le site de l’ONPE.

A la suite d’une mesure de réorganisation interne du Ministère des Affaires Etrangères (réforme des emplois fonctionnels), le Service de l’Adoption internationale (SAI) se nomme désormais la Mission de l’Adoption Internationale (MAI).

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“La plupart des familles adoptives savent … que pour les enfants adoptés la connaissance de leur histoire, de leurs origines, peut être un facteur favorisant” la construction de leur identité. Cela est tout à fait compatible avec l’adoption plénière qui sécurise l’enfant et favorise son intégration, comme le rappelle cette tribune, signée par des adoptés et des spécialistes de l’adoption de Dijon, qui invite chacun, “magistrat, journaliste, médecin, psy, homme de la rue” à écouter et entendre les adoptés. Tribune, 17 mai 2013, Libération

Le Conseil constitutionnel a validé dans son intégralité, (pdf) le 17 mai 2013, la loi sur l’ouverture du mariage aux couples de même sexe. La loi a été promulguée (pdf) au Journal officiel du 18 mai.

Des adoptés s’élèvent, aux côtés de l’Inter-LGBT et d’autres personnalités, pour s’insurger contre les amalgames dangereux et discriminants entendus en matière d’adoption et d’accès aux origines, dans le cadre des débats sur l’ouverture du mariage et de l’adoption aux personnes de même sexe. Ils dénoncent dans une tribune la “diabolisation sournoise” de l’adoption plénière. Nullement incompatible avec une connaissance de son histoire, l’adoption plénière reste, comme ils le rappellent, le statut le plus protecteur de l’enfant délaissé.
Leur position rejoint celle prise dans par EFA et d’autres associations (EFA, MASF, Racines coréennes et La Voix des Adoptés) dans un communiqué conjoint.
Retrouvez la tribune publiée dans le Huffington Post sur le site du Conseil National de Adoptés.

 

Les autorités danoises ont décidé d’arrêter les adoptions dans l’orphelinat Enat Alem où de grandes défaillances dans les soins apportés aux enfants ont été constatées. Il est également avéré que l’orphelinat utilisait des intermédiaires pour convaincre des familles de confier leurs enfants à l’adoption. Un gardien a admis avoir ainsi favorisé 145 abandons, il était payé l’équivalent de 75 à 110 couronnes danoises pour chaque enfant. Les familles en attente ont été informées d’un moratoire provisoire des adoptions en Éthiopie.