Haïti : Fil d’info

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30/04/10 –
Reconstruire Haïti avec des mots (Le Monde) version pdf.

Christine Rousseau, Le Monde des Livres
Revue de presse de parutions récentes d’ouvrages collectifs.

 

28/04/10 – Les survivants d’Haïti (France 3).

Un document de Edouard Bergeon, Michaëlle Gagnet et, Eléonore Gay. Produit par Tony Comiti, avec la participation de France Télévisions, pôle France 3. Présenté par Béatrice Schönberg.
16H53 à Port-au-Prince. Une secousse très violente, de magnitude 7, ébranle tout le pays. Elle ne va durer que 48 secondes et sera suivie de deux autres secousses très importantes. … Que vont devenir ceux qui ont échappé à la mort? Comment la vie reprend-elle son cours? Trois équipes vont filmer, suivre des Haïtiens, adultes, enfants, dont ceux d’une crèche, en attente d’adoption.

 

22/04/10 – Quitter Paris pour Port-au-Prince (France Info)

Après plus de trente ans passés à Paris, Jean-Marie Theodat, maïtre de conférence à la Sorbonne, a décidé de revenir vivre en Haïti, et d’aider à remettre sur pied l’enseignement supérieur.
Jusqu’à quand ? On verra bien. Peut-être toujours.
Ecoutez l’interview de cet homme qui a tout quitté, femme, enfants et travail pour une toile de tente dans un jardin de Port Au Prince.
Les choix de France Info: une émission de Nicolas Poincaré.

 

14/03/10 – “Les adoptés sont en situation de détresse psychologique” (France Soir)

Médecin à la consultation d’orientation et de conseils en adoption de Versailles (Yvelines), le Dr Pierre Foucaud précise pour France-Soir les particularités qui peuvent entourer l’état des enfants adoptés arrivant d’Haïti: détresse psychologique, choc (pas toujours visible dans les premiers temps), parasitoses diverses, troubles digestifs,etc. Le docteur Foucaud évoque aussi le dispositif d’accueil créé en Guadeloupe, “un lieu d’accueil parents-enfants afin de favoriser des interactions positives”.

 

14/03/10 – “L’adoption, ce n’est pas un geste humanitaire” (Midi Libre)

Frédéric Mason, président d’Enfance et familles d’adoption 34, revient sur le drame en Haïti et les procédures ralenties.
“Le grand public a été très sensibilisé. Les demandes pour adopter les enfants ont afflué. Or il ne faut pas tout mélanger. L’adoption, ce n’est pas un geste humanitaire. Ça part avant tout de la volonté de construire une famille quand la filiation classique n’est pas possible”, rappelle Frédéric Mason. Les règles en vigueur doivent être minutieusement respectées ; et celles du pays de l’enfant avant tout. “On ne peut et ne doit pas s’imposer, s’ingérer face au droit d’autorité d’un autre territoire.”

 

04/03/10 – Anderson commente l’avant et l’après séisme à Haïti (Ouest-France)

Anderson Denis, Haïtien d’origine, étudiant et Montlimartois d’adoption, a participé tout récemment au centre social à une soirée bol de riz en faveur des enfants en Haïti. “Les gens sur tout le secteur me connaissent depuis longtemps. Ils savent que moi et mon frère Pierre-André avons été adoptés et de surcroît n’ignorent pas nos origines. Presque deux décennies plus tard, nous sommes retournés sur la terre qui nous a vus naître. Découvrir Haïti avec nos yeux d’adultes a été terrible. Rien à voir avec les cartes postales ou des images ciblées sur le net. C’était quelques mois avant le séisme”.

 

04/03/10 – 23 adoptés haïtiens bientôt évacués (Le Figaro)

Vingt-trois enfants haïtiens adoptés par des familles françaises vont être prochainement évacués vers la Guadeloupe pour y recevoir des soins appropriés, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. “Vingt-trois enfants en mauvais état physique vont être envoyés en Guadeloupe d’ici une semaine”, a dit le ministre lors d’une conférence de presse. “Leur vie n’est pas en danger mais ils ont besoin d’un traitement”, a-t-il ajouté, précisant qu’ils avaient entre 9 mois et 8 ans et qu’ils souffraient de dénutrition, de dermatose ou d’affections pulmonaires.

 

10/02/10 – Entretien avec Geneviève Miral, présidente d’Enfance & Familles d’Adoption: Comment aider les familles à bien accueillir les enfants haïtiens? (La Croix)

Pour cette responsable associative, à la tête d’une fédération regroupant 92 associations, un suivi des familles accueillant des enfants haïtiens est indispensable. Elle demande au premier ministre François Fillon de réunir le Comité interministériel de l’adoption

 

Geneviève Miral, présidente Enafance & Familles d’Adoption.

Près de 400 enfants haïtiens sont arrivés en France; d’autres doivent encore arriver, notamment aujourd’hui. En Haïti, la procédure d’adoption est particulière: quand les enfants arrivent à l’orphelinat, ils font l’objet d’un “apparentement”, c’est-à-dire qu’ils se voient attribuer des parents adoptifs, le reste de la procédure, notamment le consentement éclairé des parents biologiques, n’intervenant qu’ensuite. D’où, souvent, une très longue attente pour les familles en France, qui connaissent leur enfant mais doivent attendre que la procédure soit bouclée pour l’accueillir enfin.

 

La situation d’urgence liée au séisme a créé une grande angoisse chez ces familles françaises, doublée d’un sentiment d’impuissance.

Certaines d’entre elles ont demandé que les procédures soient accélérées afin de pouvoir accueillir les enfants plus vite. Au total, 900 familles environ se sont manifestées auprès du service d’adoption internationale. Les dossiers n’ont pas pu être tous complétés en Haïti.

 

Aujourd’hui, nous alertons les pouvoirs publics sur un certain nombre de problèmes liés à l’arrivée en urgence de ces enfants haïtiens. Nous regrettons qu’il n’y ait aucune concertation entre les différents ministères concernés: famille, affaires étrangères, justice (il y aura des prononcés d’adoption en France), intérieur (les préfectures doivent délivrer des documents), conseils généraux.

 

Nous avons demandé dans un courrier au premier ministre de convoquer le Comité interministériel de l’adoption mais la réponse faite ne correspond pas vraiment à nos questionnements et à nos demandes. C’est regrettable car il nous paraît indispensable que ce comité se réunisse pour lister les problèmes et tenter d’y répondre.

 

Ces enfants ont besoin d’un statut complet et les familles qui les accueillent ont besoin de souffler. Il faut aussi qu’on les aide à boucler leurs dossiers. Or, certaines se retrouvent dans des imbroglios administratifs terribles, notamment parce que les dossiers n’ont pas pu être tous complétés en Haïti, à cause de la catastrophe.
Créer un pont entre un avant et un après.

 

Ces tracasseries se rajoutent à l’angoisse, et à la difficulté que représente l’accueil d’un enfant qui a vécu plusieurs traumatismes. Ces enfants sont partis de leur pays de façon rapide et peu préparée. Ils ne comprennent pas ce qui leur arrive. Ils ont certes été pris en charge à Orly, à leur arrivée, mais cet accueil d’urgence, aussi professionnel soit-il, ne suffit pas. Il est nécessaire de suivre l’évolution de ces enfants.

 

Nous nous interrogeons sur l’opportunité d’organiser un accueil en plusieurs étapes avec un “sas” en Guadeloupe, par exemple, où les enfants pourraient se poser quelques jours, être pris en charge plus longtemps. On leur raconterait leur histoire, en mettant des mots sur ce qu’ils ont vécu. Ce serait un moyen de créer un pont entre un avant et un après. Les parents pourraient aussi rencontrer leurs enfants dans de meilleures conditions que dans l’urgence et la froideur d’un aéroport parisien.
Recueilli par Solenn DE ROYER

 

10/02/10 – La France, premier pays adoptant, loin devant les Etats-Unis (Le Monde).

“Selon le ministère des affaires étrangères, 326 petits Haïtiens, dont le jugement d’adoption par des familles françaises avait été prononcé avant le séisme du 12 janvier, ont été amenés en métropole, par plusieurs vols successifs, entre le 22 janvier et le 9 février. Environ 140 autres ‘sont attendus dans les jours à venir’. D’ici à la fin de la semaine, la quasi-totalité des 418 familles se prévalant, pour 482 enfants (compte tenu des fratries), d’un jugement prononcé par une juridiction haïtienne, auront donc pu accueillir leur enfant sur le sol français.”

 

Pour rappel:

En 2009, 651 visas pour adoption ont été délivrés pour des enfants nés en Haïti, 731 pour 2008, 403 en 2007. Depuis 10 ans, la France est de loin le premier pays pour les adoptions en Haïti, mais un changement se profilait avant le séisme, puisque un millier d’enfants étaient en cours d’adoption par des familles américaines.
Dans son communiqué du 01/02/2010, EFA soutient toute recherche de solution impliquant l’accord au cas par cas des autorités haïtiennes pour les enfants pour lesquels une procédure d’adoption avait été engagée avant le 12 janvier 2010, dans le cadre des deux procédures autorisées par la législation française et reconnue par les autorités haïtiennes, démarche par organisme autorisé pour adoption ou démarche individuelle.

 

04/02/10 – Edition spéciale Haïti (Courrier international)

Courrier International du 4 au 10 février.
Un dossier spécial rédigé avec des journalistes de la presse haïtienne
Des textes exclusifs disponibles également sur Internet:
http://www.courrierinternational.com/

 

02/02/10 – Les autorités haïtiennes dénoncent un trafic d’enfants depuis le séisme (Nouvel Obs).

L’Institut haïtien du Bien-être social (IBES), responsable des adoptions d’enfants en Haïti, a dénoncé dimanche 31 janvier un trafic d’enfants dans le pays depuis le séisme du 12 janvier. Si des centaines d’enfants dont les dossiers étaient finalisés ou en cours de finalisation avaient pu bénéficier de visas pour partir en toute régularité, la désorganisation du pays est exploitée par certaines personnes qui “en profitent pour se livrer à une véritable traite d’enfants”, selon la responsable de l’IBES, Jeanne-Bernard Pierre.

 

31/01/10 – Orphelins d’Haïti (France 3, magazine 7 à voir).

Reportage par Paul Labrosse, Christophe Monteil, Emmanuel Charieras, Anne-Dominique Termont
Alors que le pays se relève péniblement, les Haïtiens s’organisent pour tenter de survivre. Quel est l’avenir des plus fragiles, c’est-à-dire des enfants ? Nous avons été à la rencontre des orphelins d’Haïti. Certains étaient en phase d’adoption avant le séisme, leurs futurs parents français nous ont demandé d’essayer de les retrouver. D’autres ont perdu un parent pendant la catastrophe. Pour ceux-là, des ONG tentent de les préserver de la rue, de la faim et des trafics. Elles veulent éviter l’apparition d’orphelinats fantômes et des procédures d’adoption trop hâtives.
Reportage suivi d’un débat sur “Comment sauver les enfants d’Haïti?” réunissant Paul Labrosse (reporter), Bénédicte Jeannerod (porte-parole de l’UNICEF) et Marie-Georges Buffet (secrétaire-générale du parti communiste): le débat a évoqué l’arrestation quelques heures plus tôt de dix Américains qui cherchaient apparemment à faire sortir une trentaine d’enfants de Haïti sans autorisation, les risques d’instrumentalisation de la détresse de la population et les solutions telles que le parrainage à distance pour les enfants qui ne faisaient pas l’objet d’un projet d’adoption avant le séisme.

 

31/01/10 – Arrestation (30 janvier 2010) d’un groupe d’Américains qui auraient tenté d’enlever une trentaine d’enfants (TF1).

Un groupe d’Américains a apparemment tenté d’enlever ces 33 enfants à la faveur du chaos qui règne dans le pays depuis le séisme. Une organisation caritative assure que ces enfants ont encore de la famille. Selon la directrice du centre qui héberge les enfants: “En parlant avec des enfants plus grands, âgés de plus de sept ans, nous avons appris que leurs parents sont en vie. Certains nous ont donné des adresses et des numéros de téléphone”.

 

30/01/10 – Nadine Morano annonce la création d’une commission franco-haïtienne (Le Républicain lorrain).

Extrait: L’urgence sanitaire était notre priorité. Il reste 14 orphelinats debout sur les 80 que comptait Haïti. On a transféré dans les hôpitaux de Martinique et Guadeloupe les enfants blessés. Certains sont en situation d’adoption, pour d’autres on ne connaît même pas leur identité, ni s’il leur reste de la famille. Il faut savoir en outre que certaines familles qui avaient confié leur enfant aux crèches, parfois pour l’adoption, parce qu’elles n’avaient pas le moyen de l’élever, ont perdu leurs autres enfants dans le séisme. Ces familles reviennent vers les crèches pour reprendre leur enfant. Il ne faut pas se précipiter ni travailler dans la hâte. Ce serait terrible d’avoir des adoptions contestées par la suite!

 

26/01/10 – (AFP) En visite à Guadeloupe, Nadine Morano, Secrétaire d’Etat à la Famille et à la Solidarité, a annoncé la création d’un centre d’accueil des enfants haïtiens en voie d’adoption.

Mme Morano s’est rendue, sitôt son arrivée de Paris, où elle avait accueilli dans la matinée une soixantaine d’enfants haïtiens, au CHU de Pointe-à-Pitre où sont hospitalisés des petits Haïtiens évacués de leur pays dans l’urgence avec de graves blessures à la suite du séisme du 12 janvier. Certains d’entre eux, qui ne sont pas en attente d’adoption, ne possèdent pas de documents d’identification permettant de retrouver leurs familles sur place. La secrétaire d’Etat a ensuite présidé une réunion destinée à “préparer la phase post-urgence des enfants en attente d’adoption” par des familles françaises. “J’en ai vu qui arrivaient à Paris prostrés et réfugiés dans le mutisme, après avoir subi de multiples traumatismes: celui de l’abandon, du séisme, puis du transfert”, a déclaré Mme Morano à l’AFP. Elle a poursuivi en indiquant qu’elle souhaitait que “l’accueil et la rencontre des enfants avec leurs familles adoptantes s’effectuent dans des conditions normalisées” La plupart des enfants haïtiens arrivés en France ces derniers jours “n’avaient jamais rencontré leurs parents” français, a-t-on appris dans l’entourage de la secrétaire d’Etat. Avant de quitter la Guadeloupe, Mme Morano a annoncé qu’un centre d’accueil des enfants en voie d’adoption allait être créé en Guadeloupe, dans un centre de vacances actuellement inoccupé. “Ils seront accueillis en Guadeloupe par des personnes qui parlent aussi le créole, par des personnels spécialistes de la petite enfance”, a-t-elle indiqué. Ce centre permettra, selon elle, “cette phase de contact, de transition, d’accueil et de rencontre” avec les familles adoptantes. La secrétaire d’Etat a également décidé de créer en Guadeloupe une “Consultation d’orientation et de conseils à l’adoption” (Coca), qui existe déjà dans quatorze régions françaises, “pour assurer le suivi de longue durée” des enfants haïtiens adoptés par des familles françaises.

 

25/01/10 – Bruxelles (Belga, Belga News Agency)

Haïti: les futures demandes d’adoption en Communauté française (Belgique) bloquées
La direction Adoption de la Communauté française, confrontée à une forte demande d’adoptions d’enfants haïtiens consécutive au séisme, n’engagera plus ces prochains mois de procédures nouvelles avec Haïti concernant d’éventuels orphelins de la catastrophe, afin de laisser le temps de vérifier si de la famille peut être retrouvée sur place.

 

25/01/10 – Bruxelles (Belga, Belga News Agency)
Haïti: 13 enfants adoptés sont arrivés à Melsbroek (Belgique).

 

25/01/10 – Bruxelles (Deutsche Presse Agentur): pas de plan européen pour l’adoption des enfants victimes du séislme.

La Commission européenne a fait savoir que l’Union européenne ne compte pas élaborer de plan européen pour faciliter les adoptions des enfants victimes du séisme. Selon le porte-parole Michele Cercone, “un cadre européen pour l’adoption paraît prématuré à ce stade et la commission européenne n’a pas de compétences en matière d’adoption”. L’exécutif européen ne “s’oppose pas à l’accélération des procédures existantes d’adoption”; toutefois, la commission invite “les pays membres à une grande prudence” dans les plans qu’ils mettraient en place.

Vendredi, des responsables des Nations unies ont signalé qu’un “nombre important” d’enfants auraient pu quitter Haïti depuis le séisme sans que toutes les mesures légales aient été prises. Certains enfants avaient des documents montrant qu’ils étaient autorisés à quitter le pays pour rejoindre leur famille adoptive dans un autre pays, mais d’autres n’en avaient pas ; les responsables en appellent à un respect des conventions internationales en matière d’adoption malgré le chaos dans le pays. (synthèse en français d’un communiqué en anglais).

 

23/01/10 – 33 enfants haïtiens sont arrivés à Paris, où ils ont pu rejoindre leur famille. D’autres enfants devraient être évacués très prochainement.

 

Couverture importante de l’arrivée des enfants:

L’Express, France Info, Le Point, etc. L’article du Point rappelle les mises en garde des ONG contre le départ précipité d’enfants qui n’auraient pas fait l’objet d’un jugement ou d’un apparentement avant le 12 janvier 2010.

 

22/01/10 –  Haïti rappelle au monde l’universalité de la douleur (Le Monde).

Né en 1961, Jean-Marie Théodat est maître de conférences en géographie à l’Université Paris I. Dans cet entretien, il aborde la mobilisation internationale, la prise de contrôle de l’aéroport par les Américains, la notion de “malédiction”, la reconstruction, les perspectives.

 

21/01/10 – Adoptions en Haïti: l’angoisse des familles françaises (Le Figaro).

 

20/01/10 – Face à la catastrophe qui a touché l’île d’Haïti, La Voix des Adoptés communique et se mobilise.

Soutenir l’aide d’urgence, permettre aux enfants dont le jugement d’adoption a été prononcé de rejoindre leurs parents, prudence pour les autres procédures en cours, arrêt des nouvelles adoptions, soutien aux autres enfants en Haïti et aux enfants d’origine haïtienne en France, mesures pour l’arrivée de ces “enfants doublement traumatisés”, afin “d’accueillir ces enfants revenus de l’enfer et préparer leurs familles aux conséquences” potentielles.

 


20/01/10 – Luxembourg:

Le premier ministre haïtien a autorisé l’évacuation vers le Luxembourg de 14 enfants pour lesquels une procédure d’adoption avait été engagée avant le 12 janvier 2010. Mais il n’est pas aisé de trouver des places sur un vol, au vu des grandes difficultés qui règnent sur l’aéroport: d’où des mises en garde des autorités luxembourgeoises “contre la diffusion d’informations non confirmées sur la date de retour des enfants afin de ne pas susciter de faux espoirs auprès des parents”.

 


20/01/10 – Rappel d’EFA – Démarche individuelle et démarche par organisme autorisé pour l’adoption: deux démarches légales, en Haïti et dans tous les pays qui les autorisent. Lire la suite

 

20/01/20 – Séisme en Haïti et adoption internationale: priorité à la réunification avec les familles de naissance; possibilité d’accélérer le transfert de l’enfant en cas de procédure d’adoption menée à terme; risques que posent les procédures hâtives pour les parents et les enfants; priorité à la protection de l’enfance… Extraits de la note d’information de la conférence de La Haye de droit international privé.

 

19/01/10 – Les enfants en état de stress intense; le traumatisme additionnel d’un déplacement hâtif: les mises en garde du Service social international (SSI).

Le Service social international (SSI) rappelle quelques principes: priorité aux opération en cours pour répondre aux besoins du plus grand nombre.
Pour les adoptions engagées, ayant débouché sur un jugement d’adoption: réunir les garanties nécessaires sur l’identification des enfants et la vérification des éléments des dossiers, réévaluer l’adoptabilité psychosociale des enfants.
Pour les autres enfants: n’entreprendre aucune démarche. Tout cela nécessite du temps, la priorité doit être donnée au regroupement des enfants avec d’autres enfants ou adultes qu’ils connaissent, aussi près de leur milieu de vie habituel que possible.
Le SSI souligne le stress intense des enfants et le traumatisme additionnel d’une évacuation vers un nouveau pays. “L’évacuation de ces enfants ou leur placement temporaire dans des familles à l’étranger sont traumatisants. Il s’agit d’un bouleversement qui s’ajoute aux traumatismes que subit déjà l’enfant.”
Enfin, le SSI appelle les pays d’accueil à oeuvre avec les ONG et l’ONU dans la recherche d’une approche commune pour “éviter les décisions contradictoires et les initiatives malheureuses”. Il invite “les différents acteurs de l’adoption internationale à faire preuve de retenue et de réflexion dans la gestion de la crise en cours, et d’éviter de donner des réponses émotionnelles à une question aussi délicate que l’adoption internationale de ces enfants”.

 

19/10/01 – L’inquiétude des parents français en cours d’adoption en Haïti (Libération):

Plusieurs orphelinats ont été touchés par le séisme. En France, les parents qui s’apprêtaient à adopter un enfant haïtien se mobilisent pour que les secours parviennent aux jeunes survivants.

 

18/10/01 – USA : dispositions pour les orphelins de Haïti

Les Etats-Unis mettent en place des dispositions au cas par cas permettant l’arrivée d’enfants (1) ayant fait l’objet d’une adoption et (2) adoptables et apparentés avant le 12 janvier 2010. Des dispositions additionnelles pourront être prises pour des mineurs isolés. Afin de compléter les documents qui ne pourraient tous être réunis, les autorités américaines invitent les familles à réunir d’autres pièces pouvant attester de liens avec les enfants: photos, preuves que les procédures avaient été engagées avant le 12 janvier 2010, des informations complémentaires émanant des crèches, etc.

 

18/01/10 – Haïti : des adoptions accélérées (Le Figaro).

La France va accélérer le transfert des enfants haïtiens en voie d’adoption par des familles françaises, à la demande du président Nicolas Sarkozy. Les ministères concernés ont organisé une réunion à l’Elysée (AFP – 19:31).

 

18/01/10 – France Inter 13h : Geneviève Miral, présidente d’Enfance et Familles d’Adoption, a salué les annonces faites visant à prendre en charge les enfants dont les dossier administratifs étaient prêts.

Elle a souligné la situation difficile du fait que les enfants sont répartis dans de nombreuses crèches. A la question “faut-il accélerer les procédures?”, elle a répondu qu’il ne s’agissait pas seulement d’accélérer les procédures, mais aussi de donner une garantie que les conditions légales seront remplies pour que les enfants puissent avoir un regard limpide sur leur adoption. Elle a également insisté sur l’importance de mettre en place un accompagnement des familles.

 

18/01/10 – L’Unicef appelle à “ne pas se précipiter” pour l’adoption d’enfants haïtiens (Sud-Ouest et France Info):

“La position de l’Unicef, c’est de dire pas de précipitation: on est dans une phase de réponse à une urgence qui est absolument catastrophique et qui a déstabilisé, destructuré toutes les autorités du pays”, a expliqué sa porte-parole Bénédicte Jeannerod. “Prenons le temps – même si c’est extrêmement difficile pour les familles qui sont en attente – d’avoir une meilleure vision de ce qui se passe pour ces enfants là-bas”.

 

18/01/10 – Plusieurs Etats cherchent à accélérer les procédures d’adoption en cours à Haïti (BBC News):

Des enfants haïtiens adoptés par des familles néerlandaises sont arrivées aux Pays-Bas dimanche 17 janvier 2010. Selon des responsables néerlandais, une centaine d’enfants devraient prochainement arriver aux Pays-Bas. Aux Etats-Unis, Hillary Clinton, secrétaire d’Etat, “dirige personnellement” les efforts visant à identifier les enfants adoptables, de finaliser la procédure afin qu’ils puissent regagner leurs nouveaux foyers. Le département d’Etat souligne qu’il ne s’agira que des adoptions finalisées par les autorités haïtiennes. L’aspect de leur sécurité ne doit pas occulter la clarification quant à leur statut, il y a une procédure juridique à respecter, selon un porte-parole. Le Canada étudie la délivrance de visas pour les adoptions en attente.
Le diocèse catholique à Miami, qui a une communauté haïtienne importante, a proposé un pont aérien pour permettre à des centaines d’enfants haïtiens d’être accueillis. Toutefois le Joint Council on International Children’s Services souligne que la priorité doit aller à la sécurité des enfants de Haïti et à l’aide d’urgence dont ils ont besoin. “Apporter des enfants aux Etats-Unis par avion ou par de nouvelles adoptions en temps d’urgence peut ouvrir la porte à la fraude, aux abus et aux trafics”.

 

18/01/10 – France Info : Pierre Zwahlen, porte-parole de Terre de Hommes, alerte sur le risque de trafic d’enfants.

 

18/01/10 – CNN: Les autorités américaines et néerlandaises mettent en place des procédures d’urgence pour les enfants faisant l’objet d’un projet d’adoption. Des mesures de mise en sécurité et de regroupement sont pris pour des enfants séparés de leurs parents de l’autre côté de la frontière haïtienne, en République dominicaine.

 

18/01/10 – Poynter: Selon des experts, ce n’est pas le moment d’entamer des procédures d’adoption des victimes du séisme en Haïti (en anglais): difficultés à finaliser les adoptions engagées (documents disparus); les enfants isolés ne sont peut-être pas orphelins; risque de pressions et de fraudes.

 

17/01/10: Haïti, “la plus grave crise humanitaire depuis des décennies” (L’Express).

NEW YORK – Le séisme qui a ravagé Haïti et fait des dizaines de milliers de morts est “la plus grave crise humanitaire depuis des décennies”, a déclaré dimanche le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, juste avant de partir pour Port-au-Prince.

 

17/01/10 (14h18): Adoption en Haïti: prudence des autorités face à l’impatience des familles (L’Express).

Pour la présidente d’Enfance et famille d’adoption (EFA), Geneviève Miral, “l’urgence, c’est l’aide sur place, c’est trouver des solutions pour tous les enfants, pas seulement ceux qui vont être adoptés”. “On comprend très bien l’angoisse des familles. On les a au téléphone. On va mettre des soutiens en place dans les départements”, poursuit la responsable qui plaide pour une “action réfléchie”. “Aujourd’hui, les dossiers sont dans les décombres, la précipitation peut être mauvaise conseillère”.

 

16/01/10 (19h05): Les adoptants français de petits Haïtiens sans nouvelles (20 minutes). 

Selon Claire Tridon, des informations – relatant des situations «très diverses» selon les endroits – circulent sur une «trentaine de crèches» sur la «petite soixantaine» où se font des adoptions dans l’île. Mais «certaines crèches isolées n’ont pas encore été jointes par téléphone». Plusieurs associations d’adoption diffusent aussi des informations directement sur leur site, comme Les Amis des enfants du monde, citant des sms et e-mails de directeurs de crèches. (…).

 

16/01/10: Le drame des familles adoptives françaises (Le Parisien).

 

16/01/10: L’inquiétude des familles adoptives (Europe 1).

Les familles tentent d’obtenir des nouvelles des crèches de l’île, grâce aux forums et blogs internet spécialisés. “Les familles n’ont pas de nouvelles par les circuits officiels (…) mais il y a énormément de choses qui passent par internet” en particulier sur “les forums d’adoptants”, indique Claire Tridon, d’Enfance & Familles d’adoption. “On essaie de ne pas encombrer les lignes téléphoniques: quand quelqu’un a des nouvelles, elles sont diffusées” par internet, poursuit Claire Tridon, précisant n’avoir pas eu de nouvelles des crèches directement.

 

15/01/10 – 20h: France 2, Journal de 20h. Un point sur les familles en attente d’un enfant de Haïti, et sur l’inquiétude d’enfants ayant été adoptés en Haïti, avec un commentaire de Geneviève Miral, présidente d’Enfance & Familles d’Adoption.

 

15/01/10 – 12h30: Selon une dépêche de l’Agence France Presse, le Quai d’Orsay, en lien avec l’Agence française de l’adoption (AFA) recense des familles actuellement en procédure d’adoption en Haïti. Pas de communiqué actualisé sur ce point pour le moment sur le site de l’AFA ni du ministère (voir ci-dessous).