La fédération nationale

Enfance & Familles d’Adoption (EFA) est une fédération de 92 associations départementales, regroupant près de 6000 familles adoptives et adoptés majeurs. Premier mouvement de l’adoption en France, réunissant des familles dont les enfants sont nés en France et à l’étranger, EFA est l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics en matière d’adoption.

Une fédération d’associations


En plus de soixante ans d’action au service de l’enfance délaissée, EFA est devenue le plus grand mouvement de l’adoption en France. Environ 200 000 enfants, adoptés ici et ailleurs, ont vu leurs parents rejoindre la Fédération, qui regroupe des parents adoptifs et leurs enfants, des adoptés majeurs, des postulants à l’adoption. Aujourd’hui EFA rassemble près de 6 000 familles.

EFA est un mouvement apolitique, non confessionnel, indépendant des pouvoirs publics comme des organismes autorisés pour l’adoption (OAA) et de tout organisme quel qu’il soit.

Association loi 1901, EFA est reconnue d’utilité publique depuis 1984, affiliée à l’Union nationale des associations familiales (UNAF).

Interlocuteur privilégié des pouvoirs publics, des élus et des différents organismes agissant en matière d’adoption, EFA participe à l’évolution des idées et de la législation, à la préparation des futurs adoptants, au soutien des familles. Elle représente les familles adoptives au sein du Conseil national de la protection de l’enfance (CNPE, placé auprès du ministre chargé de la Famille), du Conseil national pour l’accès aux origines personnelles (CNAOP, placé auprès du ministère de la Famille), du comité de suivi de l’Agence française de l’adoption (AFA) et dans les Conseils de famille des pupilles de l’État, qui assistent le préfet dans sa fonction de tuteur.

Enfance & Familles d’Adoption s’emploie à :

  • Faire connaître et respecter les droits de l’enfant, en particulier son droit à avoir une famille, reconnu par la Convention internationale des droits de l’enfant ;
  • Participer au développement et à l’amélioration de l’adoption, pour les enfants français comme pour ceux de l’étranger ;
  • Défendre les intérêts moraux et matériels des adoptés et des adoptants ;
  • Aider les familles adoptives dans tout ce qui concerne l’adoption et ses implications, tant sur le plan juridique que moral et psychologique …
  • Informer les postulants à l’adoption et toute personne intéressée par les questions relatives à l’adoption.

EFA en France

Trouvez l’association dans votre département

Il existe une association EFA dans chaque département, animée par des parents adoptifs qui ont une expérience des démarches d’adoption.
Renseignements sur les procédures, accompagnement dans la réflexion, écoute, contact avec des familles adoptantes. N'hésitez pas à la joindre et rejoindre.
 

Un mouvement qui défend une philosophie et une éthique de l’adoption


Tout enfant a le droit d’avoir des parents

Tout enfant, d’où qu’il soit, quel qu’il soit, a le droit à une famille, le droit de grandir auprès de parents qui l’aiment, le respectent et l’aident à devenir un adulte serein et responsable. Prononcée au bénéfice d’un enfant, l’adoption est la réponse à la seule désespérance de celui-là.


L’adoption n’est pas une action humanitaire

Une adoption ne s’improvise pas, elle se prépare, s’accompagne. Chacun a le droit de dire quel enfant il peut accueillir, chacun doit dire de quel enfant il ne peut pas se sentir parent. Humaniste sans doute, l’adoption ne peut se confondre avec une action humanitaire.


La filiation adoptive est une filiation totale

L’enfant adopté a besoin de s’inscrire, de manière stable et définitive, dans la lignée de ses parents, dans sa famille, d’être un citoyen français de plein droit, d’être l’égal de ses frères et sœurs, y compris de ceux nés de ses parents. L’adoption plénière est une filiation juridique pleine et entière. Elle engage les parents à vie et au-delà : l’enfant devient leur héritier et celui de leurs ascendants, il a définitivement « sa place ».


L’adoption n’est pas une affaire d’argent

Gratuite en France, la procédure d’adoption suppose des frais (téléphone, déplacements, hébergement) pour un enfant confié à des parents résidant dans un autre département. À l’étranger, les frais (voyage, séjour, démarches) sont plus importants. Les honoraires scandaleux de certains avocats, les velléités de trafic d’intermédiaires douteux doivent être combattus sans relâche.
Mais rien ne doit faire oublier que l’immense majorité des démarches est tout à fait licite. La plupart des parents sont vigilants. Avec le déchirement que cela suppose, certains font machine arrière et dénoncent les abus dont ils sont témoins.
Les États concernés doivent assurer que les consentements donnés par les parents de naissance ou les institutions chargées de trouver une famille pour les enfants dont ils ont la charge sont libres et éclairés. Ils ne doivent pas retenir inutilement les adoptants au prétexte d’augmenter les bénéfices du tourisme local : l’adoption n’est pas une ligne dans une balance commerciale.


L’enfant adopté a le droit de savoir qui il est

L’enfance est le temps de l’insouciance. Aucune ombre ne doit ternir les relations d’amour, de confiance, qui, avec le jugement, fondent la filiation adoptive, pour qu’un enfant, meurtri dans la séparation qu’il a vécue, puisse grandir et s’épanouir. Ses parents doivent pouvoir tout lui dire des chemins qui les ont fait se rencontrer et de son histoire première : il s’agit de “dire l’adoption” et ses raisons, au rythme des questions posées par les enfants, avec des mots qu’ils peuvent entendre, pour les amener à ne plus se considérer comme des “abandonnés” et, se respectant eux-mêmes, à respecter les choix et ceux qui les ont faits pour eux. Nos enfants prouvent qu’on peut vivre et se construire bien dans une filiation qui, pour être seconde, n’est pas secondaire.
Bien adoptés, bien adaptés, quelques-uns recherchent pourtant une image, un visage, un nom, croisant la souffrance de ceux qui s’estiment “sortis du néant”. Les êtres sont uniques. Les quêtes ne se ressemblent pas. Ceux qui se sentent amputés de leur identité doivent être aidés dans la recherche de leur filiation d’origine, à condition que leur quête ne vienne pas accroître la souffrance de ceux qui ne peuvent ou ne veulent (n’ont pu, ou voulu) se sentir parents.

Un mouvement qui agit en faveur de l’adoption


EFA accueille les familles adoptives

Celles qui recherchent un espace de convivialité et de complicité, mais aussi celles qui rencontrent des difficultés (passagères ou plus durables) d’ordre médical, psychologique ou éducatif avec leurs enfants, d’ordre relationnel avec l’entourage, ou qui se posent des questions. La Fédération met à votre service une ligne d’écoute nationale et de nombreuses associations départementales assurent notamment une permanence téléphonique et proposent des groupes de parole de parents.


EFA accueille et accompagne les postulants à l’adoption

Pour les informer et les aider à clarifier leur projet et évaluer leurs limites. La plupart des associations départementales organisent des réunions d’information pour les postulants et des rencontres avec des familles ayant déjà adopté. Certaines associations proposent aussi des groupes de parole de postulants détenteurs de l’agrément.

EFA, notamment par son service ERF (Enfants en Recherche de Famille) cherche, avec les partenaires sociaux, des solutions pour les enfants privés de famille, notamment les enfants dits “à besoins spécifiques”.


EFA relaie la parole de près de 6000 familles adoptives

Membres auprès des pouvoirs publics, des travailleurs sociaux, du corps médical, de la justice, mais aussi de la presse et du grand public, notamment pour défendre l’adoption plénière, sa philosophie et son éthique de l’adoption. À ce titre, EFA participe à différentes instances départementales telles que le Conseil de famille des pupilles de l’État et, au niveau national, au CNPE (Conseil National pour la Protection de l’Enfance), au CNAOP (Conseil national pour l’accès aux origines personnelles) et au comité de suivi de l’AFA (Agence française de l’adoption).


EFA agit pour faire avancer la réflexion en matière d’adoption, par exemple :

  • La sécurité du placement en vue de l’adoption, de façon que l’enfant puisse se (re)construire en toute sérénité (à ce titre, EFA s’est porté partie civile dans l’affaire de Nancy) ;
  • Le droit pour tout enfant à grandir dans une famille (à ce titre, EFA demande la modification de la loi de 2001, qui prohibe l’adoption des enfants sous kafala.).

Notre association ne confie pas d’enfants à l’adoption.

Activités

  • Edite une revue trimestrielle, Accueil, la seule revue française consacrée à l’adoption;
  • Organise régulièrement un congrès national sur le thème de l’adoption
  • Organise des formations ou des colloques destinés aux professionnels (en février 2014 sur le thème de l’adoption des enfants grands, en 2013 sur le thème « Accouchement “sous X” et recherche des origines : ensemble mieux accompagner », en 2012 sur « Origines : dossiers, lettres, histoires, accompagnement », en 2011 et 2010 sur le thème de l’adoptabilité des enfants).
  • Organise, au niveau des associations départementales des rencontres, des réunions à thème et des débats, des groupes de parole, des réunions d’information des postulants, mais aussi des rencontres avec les travailleurs sociaux, le corps médical…

  La Newsletter EFA

Retrouvez tous les deux mois dans notre newsletter l’actualité de l’adoption,
notre agenda, nos manifestations, publications et prises de position.

Une équipe à votre écoute

Chaque association départementale fonctionne comme une association indépendante, avec son propre conseil d’administration (la liste des associations départementales).

Au niveau national, la Fédération EFA est animée par un Conseil d’administration actuellement composé de 12 membres et présidée par Nathalie Parent. Selon les statuts de la fédération, tout élu ne peut pas exercer plus de quatre mandats de trois ans.

Le conseil d’administration est soutenu par ses présidentes d’honneur, toujours actives et présentes dans les réflexions sur les problèmes de fond:

  • Danielle Housset, présidente de la fédération de 1993 à 2002, juriste, membre du pôle juridique, formatrice des stages “Conseil de famille / Commission d’agrément”
  • Janice Peyré, présidente de la fédération de 2002 à 2009

Il est également assisté de Geneviève Miral, présidente de la fédération de 2009 à 2012 (après avoir été secrétaire générale de 2003 à 2008 et vice-présidente Enfance délaissée et Adoption nationale de 2008 à 2009), et des membres associés, qui travaillent sur les différents aspects de l’adoption : adoption internationale, adoption nationale et enfance délaissée, accompagnement des familles, santé, scolarité, aspects juridiques et administratifs, etc.

La Fédération est également animée par une équipe de permanents :

  • Alain Fontaine est le directeur de la fédération.
  • Estelle Pilon est la responsable de formation.
  • Frédérique Le Floch est la secrétaire de rédaction de la revue Accueil.
  • Houdyati Bamili est la secrétaire comptable.
  • Juliette Donat est la coordinatrice de la vie associative.

L’équipe du service Enfants en Recherche de Famille est coordonnée par une psychologue clinicienne, Sandrine Dekens, assistée de deux bénévoles, Odile Baubin, pédiatre et Karine Nivelais, chargée de l’animation du réseau.

De nombreux bénévoles leur apportent leur aide, tant au niveau national que départemental.

Entrer en contact avec EFA

Enfance & Familles d’Adoption (EFA)
221, rue La Fayette 75010 Paris
Tél. 01.40.05.57.70

Vous trouverez toutes les coordonnées de la fédération sur cette page.