Actualités Santé

Dispositifs Psy-Enfant-Ado et Sante-Psy-Etudiant

Dispositifs Psy-Enfant-Ado et Sante-Psy-Etudiant.

La crise sanitaire a été difficile pour tous et ce sont les plus fragiles qui paient le plus lourd tribut. Parmi eux, les adoptés pour lesquels la situation anxiogène et les périodes de confinement ont pu faire ressurgir des traumatismes anciens.

Pour eux comme pour tous les enfants, la sécurité sociale met en place un dispositif d’accompagnement psychologique pris en charge à 100%, sur la base de 10 séances intégralement remboursées sur prescription médicale.

Pour de plus amples informations, et notamment pour la liste des psychologues participants à cette action, voir le site Ameli :

Un dispositif similaire est en place pour les étudiants. Sante psy étudiant prend en charge 3 séances de psychothérapie renouvelables sur orientation médicale :

Pathologies psychiatriques : une recherche qui peut intéresser les familles par adoption.

Pathologies psychiatriques : une recherche qui peut intéresser les familles par adoption.

Les liens entre les traumatismes subis dans la petite enfance et l’apparition de troubles psychiatriques sévères sont de plus en plus reconnus. Il n’est donc pas étonnant que ces pathologies touchent des enfants et jeunes adultes adoptés, dans un contexte où les adoptions se font de plus en plus tardivement pour des enfants qui ont vécu maltraitance et délaissement dans leurs premières années de vie. L’évolution du profil des enfants adoptés ces 30 dernières années pourrait expliquer la prévalence de troubles psychiatriques tels que la schizophrénie et la bipolarité chez nos jeunes adultes.

Une recherche a été lancée par la fondation FondaMental pour identifier la nature du lien entre traumatismes infantiles et le diagnostic à l’adolescence de ces maladies, avec pour objectif le développement d’actions de prévention, par une prise en charge spécifique de ces traumatismes précoces. Le programme PSY-COHorte est piloté par la fondation FondaMental qui, elle-même, s’appuie sur le réseau national des centres experts FondaMental et sur un réseau de laboratoires de recherche.

PSY-COHorte se décline en plusieurs programmes :

  • PSY-COHorte-BP pour le suivi de patients atteints de troubles bipolaires,
  • PSY-COHorte-SZ pour le suivi de patients atteints de schizophénie.

La phase d’inclusion de nouveaux dossiers se termine et les patients suivis devraient permettre de mieux comprendre ces maladies, d’identifier de nouveaux outils diagnostiques et pronostiques, et de faire émerger de nouvelles pistes thérapeutiques.

Cependant, il est toujours possible de s’adresser aux centres experts en dehors du programme de recherche. Répartis sur tout le territoire, ces centres proposent des bilans complets (somatique, neuropsychologique et psychiatrique) pour affiner un diagnostic, évaluer les interactions avec d’autres pathologies fréquentes en cas d’adoption, ajuster un traitement et suggérer d’autres pistes thérapeutiques.

Ces consultations spécialisées ne se substituent en aucun cas à la prise en charge par le psychiatre référent mais doivent être vues comme une guidance de l’équipe qui entoure le patient. Elles ne peuvent être réalisées que sur orientation du psychiatre référent.

Vous trouverez toutes les informations sur le site de la fondation avec les modalités de demande de consultation, ainsi que la liste des centres experts,  et leur rôle.

Avec le groupe Santé d’EFA, nous resterons attentifs au déroulement de cette recherche et aux publications qui en découleront.

N’hésitez pas à nous faire part de votre expérience (contact).

La prise en charge de consultations chez un psychologue en expérimentation

Validée par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2017 adoptée en novembre dernier, la CPAM lance une expérimentation permettant la prise en charge de consultations chez un psychologue. Il s’agit d’une étude de santé publique visant à mesurer l’impact de cette mesure sur la santé psychique des jeunes.

Présentée officiellement le 19 novembre, cette opération « Pass Santé Jeunes » débutera début 2017 pour une période expérimentale de trois ans à l’issue de laquelle une évaluation devrait permettre son extension. Pour l’instant, seuls trois territoires seraient concernés : l’académie de Versailles, l’académie de Nantes et celle de Nancy-Metz. La prise en charge de jeunes de 6 à 21 ans, orienté vers un psychologue inscrit au registre des psychothérapeutes, se fera à la suite d’une évaluation faite par un médecin (généraliste, pédiatre ou médecin scolaire) en coordination avec une Maison des adolescents. Les patients présentant une pathologie psychiatrique sont exclus du dispositif.

La proposition de la CPAM inclut un forfait de dix séances pour le jeune + deux pour les parents.

Un certain nombre de modalités opérationnelles sont encore en cours, avant le lancement de cette opération.

En savoir plus : Plan d’action interministériel « Bien-être et santé » présenté par le Gouvernement le 19 novembre 2016

Troubles causés par l’alcoolisation foetale : guide pour les parents et les aidants

À l’occasion de la journée mondiale de prévention du SAF (9 septembre), l’association Vivre avec le SAF a publié un guide à destination des parents et des aidants. Après un rappel des aspects médicaux, ce guide aborde les savoirs éducatifs de base pour s’adapter à un enfant porteur de TCAF, puis la scolarisation, et enfin les questions de vie en société, en particulier pour l’adolescent et l’adulte. Après un rappel des aspects médicaux, ce guide aborde successivement les savoirs éducatifs de base pour s’adapter à un enfant porteur de TCAF, puis la scolarisation, et enfin les questions de vie en société, en particulier pour l’adolescent et l’adulte. Son ambition est d’aider les parents à comprendre leurs enfants, en tenant compte de leurs difficultés spécifiques, et de donner des clés pour les accompagner vers un maximum d’autonomie.

Télécharger le guide

Voir aussi la fiche santé sur ce site, consacrée au SAF, rédigée par le docteur Odile Baubin.

Recrudescence de diagnostic de paludisme chez les enfants arrivés de RDC (12/7/2016)

La MAI alerte sur une recrudescence de diagnostic de paludisme chez les enfants récemment arrivés de République démocratique du Congo. Si cette observation n’est guère étonnante considérant l’aspect groupé de ces arrivées, elle remet sur le devant de la scène l’importance du bilan médical ciblé dans les premières semaines, réalisé par des médecins sensibilisés à l’adoption et des laboratoires habitués à ces pathologies tropicales.

Ressources

—Check-list à parcourir avec votre médecin (bilan d’arrivée de l’enfant), Accueil n° 173, p. 46-48

—Mon enfant doit être hospitalisé

La Revue Accueil

Accueil est une revue trimestrielle réalisée par EFA. C’est la seule revue française consacrée à l’adoption. Accueil propose des témoignages d’adoptés et d’adoptants, des textes émanant de travailleurs sociaux, psychologues, psychanalystes, sociologues, juristes, écrivains.

Trouble déficit de l‘attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) : repérer la souffrance, accompagner l’enfant et la famille (12 février 2015)

Souvent réduit au terme “hyperactivité” ou à des enfants turbulents, le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est  un trouble complexe, difficile à repérer et qui associe différents symptômes. Le prendre en charge est pourtant essentiel pour les enfants et adolescents qui en souffrent au quotidien. La Haute Autorité de Santé (HAS) publie une recommandation afin d’aider les médecins de premier recours à savoir réagir, établir un pré-diagnostic et accompagner les enfants et adolescents concernés ainsi que leur famille (12 février 2015).

Catalogne (Espagne) : création d‘une association de parents adoptifs d’enfants porteurs du SAF (2014)

Le but de cette association (AFASAF), créée en 2014, est de faire connaître ce handicap, d’aider les familles à connaître les dernières actualités et avancées médicales concernant le SAF, d’obtenir une reconnaissance sociale du SAF et d’aider les familles dans leur combat pour améliorer le quotidien de leurs enfants. L’AFASAF est affiliée à l’Alliance Européenne EUFASD de prevention de l’Ensemble des Troubles Causées par l’Alcoolisation du Foetale (ETCAF), qui a été fondée en février 2011 “pour répondre au besoin croissant des professionnels européens et des ONG concernés par la problématique Alcool et Grossesse, afin de travailler ensemble et partager leurs idées. EUFASD est une organisation internationale, sans but lucratif, enregistrée en Suède.”

A lire aussi un article dans La Vanguardia du 13 janvier 2015, sur les inquiétudes des familles ayant adopté dans les pays de l’Est, et les recommandations aux candidats à l’adoption: “Alerta por el aumento del Síndrome alcohólico fetal en adopciones de países del Este”

Voir la fiche santé consacrée au SAF, rédigée par le docteur Odile Baubin.

30 et 31 mai 2013 : Colloque de SAF France

Un colloque organisé par SAF France, avec la participation de EFA et d’autres partenaires de l’adoption, sur “Les troubles causés par l’alcoolisation prénatale : prévention, diagnostic et accompagnement” a eu  lieu les 30-31 mai 2013 à Paris.

La première journée aborde le contexte général et les enjeux de diagnostic et de prévention, une plénière et un atelier sont plus spécialement consacrés à l’adoption.

La deuxième journée se concentre sur les questions d’accompagnement : faciliter l’accompagnement précoce, accompagnement dans le cadre scolaire, accompagnement à l’adolescence et à l’âge adulte, intérêt de la formation des professionnels des secteurs médico-sociaux et pédagogiques.

Saf France

Février 2013 : Etude relative au devenir des enfants adoptés en France et à l’international

A la demande du Conseil supérieur de l’adoption (CSA), une étude a été menée pour mieux connaître les enfants adoptés : Juliette Halifax et Marie-Véronique Labasque, Etude relative au devenir des enfants adoptés en France et à l’international.

L’étude a porté sur les caractéristiques socio-démographiques de la famille, la situation des enfants avant leur adoption, les démarches, l’arrivée de l’enfant, les apprentissages et la scolarisation, la santé et le développement des enfants, la famille de naissance, l’intégration.

L’étude fait un certain nombre de préconisations: réaliser des campagnes d’information et de sensibilisation, développer la centralisation et le partenariat pour améliorer l’organisation, préparer les candidats avant l’obtention de l’agrément, combler le vide après l’agrément, soutenir les familles après l’arrivée de l’enfant.

Janvier-février 2010 : Conseils pour l‘arrivée de l’enfant après le séisme en Haïti

Très important: outre les indications ci-dessous, consulter la rubrique créée spécialement et régulièrement complétée et actualisée, sur l’arrivée des enfants en provenance de Haïti

Fiche de conseils sanitaires avec quelques préconisations

22/01/10
Les premiers enfants évacués d’Haiti dans le cadre des procédures d’adoption vont commencer à arriver sur le territoire français et dans leur famille. Le contexte dans lequel ils sont évacués  et ce qu’ils ont vécus ces derniers jours les rend particulièrement vulnérables. A ce titre, ils nécessiteront une prise en charge médicale adaptée, non seulement pour les lésions physiques visibles mais parce que leur histoire les prédispose à d’autres dangers.

De tous temps, les enfants arrivant d’Haiti dans le cadre de l’adoption internationale, souffrent majoritairement de malnutrition. S’agissant des enfants qui vont être évacués à la suite du séisme, à cette malnutrition chronique s’ajoutera très probablement une dénutrition ces derniers jours, avec des périodes de deshydratation.  Leur prise en charge médicale doit prendre en compte cette fragilisation qui rend la renutrition plus délicate, et  ne peut se faire qu’avec un suivi médical rapproché. En effet les risques  de séquelles et de déséquilibres sont importants: déséquilibre intestinal avec diarrhées chroniques qui aggravent la malnutrition, problème rénaux en cas d’apport hydrique trop important et mal contrôlé, lésions cérébrales lors des oscillations importantes de l’état d’hydratation. Sans compter les pathologies infectieuses qui pourraient se déclarer dès l’arrivée et compliquer le tableau.

A cela s’ajouteront inévitablement les conséquences psychologiques du double traumatisme que constituent  le séisme et ses conséquences locales d’une part, et le départ précipité sans la préparation habituelle d’autre part.

Habituellement, il est possible de prendre le temps, de permettre à l’enfant de découvrir son environnement avant de consulter. Dans le cas des enfants qui arrivent suite au séisme, nous vous recommandons très fortement de prendre contact avec un médecin rapidement, idéalement dans la semaine. Une hospitalisation d’un jour ou deux peut être nécessaire pour guider la reprise d’une alimentation normale: elle nécessitera votre présence aux côtés de l’enfant. Les consultations adoption (dites COCA), qui sont intégrées à un service de pédiatrie, sont tout à fait compétentes pour prendre en charge ces enfants, tant sur le plan organique que psychologique. D’autre part, grâce à leur connaissance de la filiation adoptive, ils pourront apporter aussi un soutien aux parents et à la fratrie, qui après des jours d’angoisse, vont devoir construire une relation sereine, basée sur l’amour et non sur un sentiment de “sauveur”. Les COCA ont été sensibilisées à cette éventualité et sauront vous accueillir rapidement.

Dans l’attente de cette consultation, quelques préconisations:

  • fractionner les apports liquides et solides
  • réhydrater par petites quantités (lait demi-écrémé, eau minérale, jus de fruits)
  • proposer jusqu’à dix collations par jour en limitant chaque fois les quantités et en luttant contre la boulimie naturelle de ces enfants qui ont souffert de la faim
  • éviter une alimentation trop riche
  • privilégier les sucres lents (bouillies, farines, féculents)
  • éviter le lait entier, les graisses

5 novembre 2009 : Épidémie de diphtérie en Haïti

Une épidémie de diphtérie est signalée en Haïti ; elle concerne les régions de Cap Haïtien, Gonaïves et Port au Prince. La diphtérie est une maladie infectieuse qui se présente comme une angine dont la caractéristique est d’être asphyxiante, en raison de la prolifération de fausses membranes dans la gorge qui obstruent le passage de l’air. C’est le « croup » d’avant guerre.

La vaccination anti-diphtérique fait partie des vaccinations obligatoires dans le monde entier. Mais du fait d’une moindre vigilance à son égard, de lobbies anti-vaccins, de populations nomades mal suivies et de rappels pas toujours faits dans les temps, on voit réapparaître quelques cas de diphtérie en France. Elle se soigne facilement grâce aux antibiotiques et le risque majeur est plutôt de passer à côté du diagnostic. En effet, depuis la vaccination dont l’obligation en France date de 1938, elle avait pratiquement disparue et seuls les médecins qui exerçaient à cette période (ils ne doivent plus être nombreux !) gardent le souvenir des signes évocateurs qui mènent au diagnostic.

Si vous êtes amenés à vous rendre en Haïti, vérifiez donc vos vaccinations plutôt deux fois qu’une. Et si votre enfant est arrivé récemment d’une de ces régions, n’oubliez pas son rappel ; et surtout, en cas d’angine inhabituelle, pensez à prévenir votre médecin de cette hypothèse.
Des campagnes de vaccination ont été relancées par l’OMS, mais dans ce pays où l’état nutritionnel des enfants est précaire, on conçoit qu’une telle épidémie soit responsable d’une mortalité importante.
Dr Odile BAUBIN , Vice-présidente Santé et Vie de l’enfant d’Enfance & Familles d’Adoption

Pour en savoir plus : http://www.invs.sante.fr/international/bhi/bhi_041109.pdf

7 Juin 2009 : Poliomyélite en Afrique

La poliomyélite est une maladie virale qui a pratiquement disparue dans les pays industrialisés grâce à la vaccination. Elle demeure cependant largement présente dans les zones plus défavorisées et notamment en Afrique où elle a tendance à s’étendre malgré les programmes de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) qui visaient à la faire disparaître du globe. Du Nigéria où elle est endémique (présente en permanence à un haut niveau d’épidémie), l’épidémie s’étend en Afrique de l’Ouest (Guinée, Bénin, Niger, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Togo) et gagne l’Afrique de l’Est (Kenya, Ouganda, Soudan).

Certains de ces pays sont aussi des pays d’origine en adoption internationale. Aussi il n’est pas inutile de rappeler certaines règles de prudence élémentaire si vous êtes amenés à vous rendre dans ces régions. Avant de partir, il est indispensable de vérifier la validité de vos vaccinations : si celles de vos enfants sont en général à jour (la vaccination est obligatoire et fait partie du “pack vaccinal” des premiers mois et des rappels dans l’enfance), celles des parents sont moins souvent vérifiées, d’autant que, hormis pour certaines professions, les rappels ne sont plus obligatoires après l’âge de 35 ans.

En ce qui concerne les enfants en situation d’adoption, ils sont normalement bien vaccinés. Mais compte tenu de l’épidémie, il n’est pas impossible que de plus en plus d’enfants porteurs de séquelles de poliomyélite soient proposés à l’adoption.

Sources :
Institut de veille sanitaire (INVS) – site : http://www.invs.sante.fr/
Bulletin hebdomadaire international n°192 semaine du 20 au 26 mai 2009

Organisation mondiale de la santé (OMS) – site : http://www.who.int/fr/
Fiche santé sur la poliomyélite

Lire aussi La poliomyélite chez l’enfant

29 décembre 2008 : Brésil – Plusieurs cas de fièvre jaune

Plusieurs cas de fièvre jaune ont été rapportés ces dernières semaines dans l’État de Goias ainsi que dans le district de Brasilia. La vaccination est donc indispensable avant tout déplacement dans ces régions. Cette vaccination reste par ailleurs conseillée aux voyageurs souhaitant se rendre en Amazonie ainsi que dans les Etats du nord du Brésil, dans le Minas Gerais et Rio de Janeiro.
Source Ministère des Affaires étrangères

11 octobre 2008 : Chine – Lait contenant de la mélanine

L’atteinte de nombreux enfants en Chine, intoxiqués par du lait contenant de la mélamine, soulève légitimement des inquiétudes dans le monde de l’adoption. Qu’en est-il pour nos enfants venus de Chine ou à venir ? quels risques ? quelles précautions ?

Bien que les informations sanitaires qui nous parviennent de Chine soient succinctes, l’étude des recommandations des instances sanitaires françaises, permet de dégager quelques informations et recommandations.

La mélamine s’élimine par le rein où elle a la particularité de cristalliser, entrainant des calculs urinaires, et une insuffisance rénale aigüe, pouvant être responsable de décès notamment chez le très jeune enfant. L’intensité des signes est liée aux doses absorbées en fonction du poids, c’est la raison pour laquelle les plus touchés sont les nourrissons dont l’alimentation est exclusivement lactée ; 80 % des enfants atteints ont moins de 2 ans, et plus de 90 % moins de 3 ans.

La contamination peut se faire par l’absorption de produits laitiers (laits infantiles et préparations lactées), mais aussi de biscuits ou bonbons contenant du lait. Il ne semble pas y avoir d’effet à long terme, et une fois la source de contamination stoppée et en l’absence de signe, le danger est écarté. On peut donc penser que les enfants nés en Chine et arrivés en France (ou en Europe) depuis plusieurs mois sans aucun signe urinaire, ne présentent aucun risque d’atteinte. Pour les enfants récemment arrivés, spécialement les nourrissons dont l’alimentation était essentiellement lactée, il est souhaitable d’ajouter au bilan d’arrivée, une étude de la fonction rénale (urée, créatinine suffisent). Les calculs urinaires sont douloureux et parfois responsables d’infections urinaires ; ils ne passent pas inaperçus, inutile de les chercher s’il n’y a pas de signe clinique.

Un protocole de déclaration de pathologies susceptibles d’être lié à une intoxication par la mélamine, a été mise en place par les autorités sanitaires qui, à ce jour, n’ont eu connaissance d’aucun cas en France. Nous n’avons pour notre part, aucune information sur des localisations géographiques particulières, ni sur des orphelinats plus susceptibles d’être concernés que d’autres.

Produits alimentaires d’origine chinoise contaminés par de la mélamine – Article du site de l’institut de veille sanitaire

Dr Odile BAUBIN
Vice présidente Santé – Vie de l’enfant d’Enfance & Familles d’Adoption