Le 25 septembre 2013, les autorités de la République démocratique du Congo (RDC) informaient les pays d’accueil, dont la France, que la Direction Générale de la Migration (DGM) ne délivrerait plus pendant un an les autorisations de sortie des enfants adoptés à l’international. Le 27 mai 2014, la DGM autorisait une soixantaine d’enfants à rejoindre leurs parents adoptifs dans les pays d’accueil concernés (Italie, USA, Belgique, France et probablement Canada), après avoir vérifié la régularité des procédures. Depuis plusieurs années, EFA alerte sur les procédures d’adoption en RDC. Sur quoi se base cette alerte ?

 

Pourquoi est-il si incongru de penser qu’un enfant adopté puisse avoir une très bonne, voire une trop forte estime de soi ? Que l’on ait ou non creusé la question, chacun d’entre nous s’est fait une idée de ce qui fonde et favorise chez le petit être humain une saine estime de soi. Pour ceux qui ont vécu et survécu à l’abandon, à des ruptures successives, les facteurs de risque sont bien réels. Et pourtant, les études successives s’obstinent à le démontrer – et les résultats de l’enquête initiée par EFA, « Adolscence, adoption et orientation », dont les premiers résultats nous sont livrés dans ce dossier, s’inscrivent dans le même sens – les adoptés témoignent dans leur majorité d’une bonne estime d’eux-mêmes.

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Le 9ème rapport de l’Observatoire National de l’Enfance en Danger (ONED), remis au Parlement et à la Secrétaire d’Etat à la Famille le 4 juin 2014, aborde “le travail avec et autour de l’accord des familles à l’intervention de protection de l’enfance”. Il présente aussi des données chiffrées: 275 000 mineurs bénéficient d’au moins une mesure de protection (1,9‰ des moins de 18 ans); 21 000 jeunes majeurs sont concernés par une mesure (8,7‰ des 18-21 ans).

Le rapport sur la situation des pupilles de l’État au 31 décembre 2011 (pdf)

Retrouver les rapports sur la situation de la protection de l’enfance sur le site de l’ONPE.