Quelles conséquences peut avoir l’histoire de l’enfant adopté sur les apprentissages et comment l’accompagner ?
Les enfants adoptés peuvent–ils avoir plus de difficultés à l’école du fait de leur histoire pré–adoptive ? Sont–ils en échec scolaire ?
L’enquête EFA en 2015 sur « Le devenir des jeunes ayant grandi dans une famille adoptive » en France a montré que la majorité d’entre eux (53% exactement) obtient au minimum un baccalauréat. Si on considère les enfants adoptés sans problème de santé ni risque de carence affective et n’ayant pas redoublé en primaire, la proportion de bacheliers atteint 70% ce qui est proche de la moyenne nationale en France. Il faut donc dédramatiser la question de la scolarité des enfants adoptés puisqu’une majorité d’entre eux effectue une scolarité « normale » : l’adoption n’est pas synonyme d’échec scolaire.