Archive d’étiquettes pour : Adoption Nationale

Parmi les mesures annoncées à la suite du comité interministériel de l’enfance du 20 novembre, la création d’un « pack autonomie jeune majeur » a provoqué de nombreuses réactions dont la presse s’est fait largement l’écho.

Ce pack est constitué d’une aide de 1500 €, qui devrait être attribuée automatiquement à tous les jeunes sortant du dispositif de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) à 18 ans et dont on ignore encore s’il se substitue aux mesures déjà existantes ou s’y ajoute.

Depuis la loi 2016-297 du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant, en effet, les enfants confiés à l’ASE bénéficient, à leur majorité ou émancipation, d’un pécule ; ce pécule est constitué de la somme des allocations de rentrée scolaire (ARS) dues pour l’enfant pendant le temps où il est confié à l’ASE, leur montant étant consigné à la Caisse des dépôts.

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L’adoption, mesure de protection de l’enfance : 39% des Français(es) y ont déjà pensé et 33% déclarent que c’est un sujet qui nous concerne tous selon une étude Kantar Insights France

Paris, le 20 novembre 2023 – À l’occasion de la Journée Mondiale de l’Enfance, Kantar Insights France a mené une étude inédite pour l’association Enfance & Familles d’Adoption (EFA), qui fête cette année ses 70 ans d’existence au service de l’adoption et de l’enfance délaissée. Kantar Insights France a interrogé 1000 personnes vivant en France, âgées de 18 ans ou plus et constituant un panel national représentatif, afin de recueillir leurs perceptions sur l’adoption d’enfants.

Cette étude inédite sur l’adoption a permis de révéler les 4 principaux enseignements suivants :

— L’adoption est un sujet grand public
— Dont les perceptions se situent entre idéalisme et réalisme
— Et qui génère encore de nombreuses idées reçues ou datées
— D’où la nécessité d’être bien accompagné quand on envisage d’adopter un enfant

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Les Cessec (commissions d’évaluation de la situation et du statut des enfants confiés) permettent, depuis de leur mise en place (loi du 14 mars 2016), à un nombre plus important d’enfants d’acquérir le statut de pupille de l’État, suite au prononcé d’un délaissement parental. Les enfants devenus pupilles suite à une déclaration judiciaire de délaissement parental représentaient 28 % des enfants pupilles (645 enfants) en 2007, 40 % en 2016 (1 048 enfants), et un peu plus de 56 % des admissions en 2021 (2 230 enfants). Ces enfants, âgés en moyenne de 8,5 ans lors de leur admission, ont pour 91 % d’entre eux un parcours de plus de 6 ans en moyenne en protection de l’enfance.

Le mardi 12 décembre 2023, de 9h à 17h, en distanciel (programme et inscription)

 

 

À l’approche de la Journée internationale du 20 novembre, France 2 diffuse un documentaire Infrarouge inédit, Bébés placés, la vie devant eux, réalisé par Karine Dusfour et produit par Mélissa Theuriau. Une immersion inédite dans une pouponnière spécialisée dans l’accueil des nourrissons pour comprendre, au plus près de leurs émotions, ce que vivent les enfants confiés à l’Aide sociale à l’enfance (Ase).

Basile et Manon sont nés sous le secret, Anne-Lise a été placée à l’âge de 12 mois sur décision judiciaire. Ce film suit leur parcours au sein de l’Ase : Anne-Lise va-t-elle retourner vivre chez ses parents ? Manon et Basile seront-ils adoptés ?

Près de 10 000 bébés vivent en pouponnière en France.
Penchés sur leur berceau, puéricultrices, éducateurs et assistantes familiales accompagnent leurs premiers pas dans la vie. Ce film interroge comment grandir loin des liens du sang et pointe l’urgence à valoriser les métiers de la protection de l’enfance.

Regarder le reportage en replay sur France.tv (disponible jusqu’au 23 mai 2024)

 

L’association Enfance et Familles d’Adoption accueille à Montpellier le 28 octobre une spécialiste de l’adoption internationale, l’étonnante Québécoise Johanne Lemieux. Avec ses exemples colorés, la Nord-Américaine, grande vulgarisatrice d’une méthode empirique qui semble fonctionner, est très suivie en France. “La formation des parents adoptants devrait être obligatoire partout”, affirme celle pour qui un attachement réussi préside à une adoption réussie.

Dans la communauté adoptante, c’est une star. “Certains livres de Johanne Lemieux font partie de ceux que nous vendons le plus au sein de notre association et sur lesquels on se base beaucoup… L’adoption est souvent racontée soit comme une rencontre merveilleuse, soit comme un histoire impossible. La réalité est plus complexe…” .

Muriel Pirra est porte-parole de l‘association Enfance et Familles d’Adoption de l’Hérault (EFA34) qui accueille à Montpellier, les 28 octobre prochain, à 13h15, justement, “une spécialiste internationale” du sujet, la Québécoise Johanne Lemieux, qui donnera une conférence intitulée Cultiver l’attachement ou l’art d’être un parent-jardinier !

Inscription obligatoire ICI.

Le lendemain est aussi consacré à ce thème (1).“Elle a rédigé de nombreux ouvrages, dont des best-sellers, pour accompagner les familles adoptantes et les personnes adoptées”, précise l’association.

Lire le dossier complet réalisé par le site “dis-leur.fr”

 

 

Le rapport de l’Observatoire national de la protection de l’enfance (ONPE) sur la situation des enfants pupilles de l’État en 2021 vient de paraître.

Au 31 décembre 2021, il y avait 3 965 enfants bénéficiant du statut de pupilles de l’État, suivis par 119 conseils de famille.

390 naissances suite à un accouchement sous le secret ont été enregistrées.

616 enfants ont été confiés en vue de leur adoption, dont 131 présentaient des besoins spécifiques en raison de leur âge.

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Le 11 mai, Enfance et Familles d’Adoption (EFA) a participé à l’installation et à la première séance plénière du Conseil national de l’adoption (CNA). La séance a été ouverte par sa présidente, Mme Monique Limon, Mme Charlotte Caubel, secrétaire d’État chargée de l’enfance, est ensuite intervenue sur les défis des prochains mois en matière d’adoption :

  • —Faciliter l’adoption des enfants à besoins spécifiques ;
  • Accompagner et préparer les candidats et les familles ;
  • Lever le voile sur les pratiques illicites en matière d’adoption internationale pour répondre aux demandes des personnes adoptées et de la société civile ;
  • Accompagner l’accès aux origines.

Le Conseil a procédé à l’élection du bureau dans lequel une large place a été donnée au collège associatif puisque quatre membres d’associations – dont EFA – ont été élus. Enfin, le Conseil a été saisi pour avis sur deux projets de décrets d’application de la loi du 21 février 2022 visant à réformer l’adoption : le projet de décret sur les OAA, qui conditionne la poursuite de leur activité, et celui sur le congé d’adoption qui assouplit ses règles de fractionnement. EFA a demandé qu’une partie de ce congé soit prise obligatoirement à l’arrivée de l’enfant au foyer par au moins un parent.

Les 100 jours de Léa : 100 contributions, objectif atteint à 151 % !

Le 24 novembre 2022, EFA lançait une campagne de financement participatif visant à réunir les fonds nécessaires à la diffusion d’une version papier du livret « Léa devient pupille de l’État » auprès des conseils de famille des pupilles de l’État et des services ASE. Comme on peut le lire sur la page dédiée, l’objectif de la campagne était fixé à 4 000 € et le délai pour l’atteindre à 100 jours, la campagne devant se clore le 4 mars 2023. Le 31 décembre, soit le 38ème jour, Léa a eu la surprise d’apprendre que la somme était atteinte : beau cadeau de fin d’année !

EFA ne manquant pas de projets concernant Léa et ses amis, il a été décidé que la campagne allait se poursuivre jusqu’à la date prévue, dans la perspective du travail à mener sur un autre livret – et nous avons continué à recevoir vos contributions – sur la plateforme HelloAsso, par chèque, par virement, y compris de dernière minute ! – le tout pour un montant d’un peu plus de 2 000 € supplémentaires.

Nous avons déjà remercié 60 d’entre vous par l’envoi d’une carte postale, 40 par celui d’un livret, 10 par l’offre d’un numéro spécial de la revue Accueil, et enregistré un abonnement d’un an à la revue. En matière d’abonnement, cette campagne se solde également par 35 inscrits supplémentaires à la newsletter EFA. Si certains contributeurs ont souhaité ne rien recevoir en contrepartie de leur geste, ils savent que notre gratitude n’en est pas moindre pour autant.

Que vous dire, donc, sinon à nouveau un grand merci et même plusieurs !!! Merci de vos dons, bien sûr, merci de votre confiance dans nos projets, merci de l’intérêt que vous avez témoigné à la cause de Léa et de ses amis comme à EFA tout au long de cette campagne.

Ces remerciements, nous les adressons à ceux d’entre vous qui ont contribué directement et indirectement à réunir les fonds, pécuniairement, bien sûr, mais aussi en relayant notre appel dans leur entourage et sur les réseaux. Parmi ces personnes, citons celles qui nous ont donné l’autorisation de le faire :

Marie‑Hélène Delorme – Dominique Chilewski – Guillaume Droin – Benoit Boutillier – Céline et Paul Toulouse – Danielle Housset – Catherine Hueber – Hélène Bazus – Michel Roland – Bernard Audourenc – Céline Piton – Anne Roy‑Bouchard – Stéphane Moreau – Kirsten Mante – Dany Lambert – Pauline Garbé – Annabelle Etchebers – Marie‑Christine Bach – Cathy Bernatets – Laurence de La Verrie – Samantha Bonamy – Aurélie Merlin – Émilie et Guillaume Reux‑Busson – Thierry Gallimard – Julien Feliciano  – Nathalie et Jean‑François Courrèges – Paméla Diep – Isabelle Pesque – Violaine et Sebastien Reyns – Chantal Silvestri – Nicolas et Florent Guiraute – Anaïs Ascaride – Guillaume Gratacos – Lea Graafland – Marjorie Bach

Ainsi que les associations départementales, leurs administrateurs et leurs adhérents, qui ont contribué au projet :

EFA03 – EFA13 – EFA16 – EFA17 – EFA31 – EFA37 – EFA38 – EFA42 – EFA44 – EFA60 – EFA75

À tous, un très grand MERCI !

 

De belles rencontres et beaucoup de questions.

Chaque année en France, environ 10.000 couples —impérativement mariés— reçoivent un agrément à l’adoption. Mais ce n’est que la première étape, car ensuite vient l’attente, souvent longue, jusqu’au moment où leur enfant leur sera confié. C’est grâce à la loi de 2013 que Philippe et Mathieu parviennent enfin à entrevoir un futur où ils pourraient être parents. «Même à 20 ans, je savais que j’aurais des enfants. Bien sûr que la question de l’homosexualité se pose sur comment avoir des enfants, et pourquoi en tant qu’homosexuel, je serais privé d’avoir des enfants», témoigne Matthieu. Dans Post-Scriptum, le couple raconte son parcours d’adoption, qui se conclut avec l’arrivée de leur petite fille tant attendue.

A retrouver sur Slate.fr

Marie-Laure, née sous X à Besançon (Doubs) dans les années 60 se bat depuis plusieurs années pour découvrir ses origines et pour retrouver la trace de sa mère et son père biologiques. Elle nous raconte son histoire hors du commun.

En France, près de 600 bébés naissent sous X chaque année. Depuis 2014, le 30 mai est la journée mondiale consacrée au droit à connaître ses origines. Ce combat a été initié par un collectif, la Coordination des Actions pour le Droit à la Connaissance des Origines (CADCO) afin que les enfants nés sous X puissent accéder à leur histoire, pour que le puzzle de leur vie retrouve ses pièces manquantes. Pour l’occasion, France 3 Franche-Comté a souhaité vous raconter l’histoire de Marie-Laure, une Bretonne née à Besançon en 1966.

“Née sous X, catégorie trouvée”. C’est la mention inscrite sur le dossier de l’Aide Sociale à l’enfance de Marie-Laure dont le prénom donné lors de l’abandon est Sylvie et le nom Colette. Cette dernière a entamé il y a 15 ans des recherches sur ses origines. Mais que signifie cette mention “catégorie trouvée” ? La Bisontine de naissance n’en a aucune idée malgré toutes ces années de recherche. Ce qu’elle sait, c’est qu’elle est née le 1er octobre 1966 à la Clinique privée des Cigognes à Besançon et qu’elle y est restée jusqu’au 24 octobre. “Colmar” est également indiqué sur son dossier, sans qu’elle sache pour quelle raison cette ville d’Alsace est mentionnée.

A retrouver sur le site France 3 Franche Conté