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Née en Corée du Sud, il y a vingt-cinq ans, Freddie a été très vite adoptée par un couple de Français. La voici qui arrive un jour à Séoul, par hasard, parce qu’elle n’a pu trouver de billet pour le Japon, nous dit-on. Sous l’impulsion de sa logeuse, Freddie décide de retrouver son père et sa mère – le récit est librement inspiré de l’histoire d’une amie du cinéaste, nombre d’enfants sud-coréens ayant été ainsi adoptés à l’étranger.

La jeune femme se lance avec fougue à la recherche de ses origines dans ce pays qui lui est étranger, faisant basculer sa vie dans des directions nouvelles et inattendues.

 

 

A voir aussi sur ARTE, l’émission 28 minutes du 24 janvier 2023 : l’interview de Davy Chou et Park Ji-min : La Corée du Sud selon Davy Chou et Park Ji-min

 

 

Dans tes bras,
de Hubert Gillet, 2009, Sombrero & Rhône-Alpes Cinéma

Partant de l’histoire simple d’un enfant adopté alors qu’il était tout petit, Dans tes bras nous raconte le chemin que va emprunter Louis lorsque, devenu adolescent, il va ressentir un besoin irrépressible de retrouver sa mère de naissance et d’avoir une réponse à toutes les interrogations qui l’assaillent.  Bien qu’il ne soit pas autobiographique, ce premier long-métrage d’Hubert Gillet s’est nourri de l’histoire personnelle de son réalisateur qui, lui-même, a grandi dans une famille d’accueil. Pour lui, réaliser ce film a été une manière « d’interroger ce moment très précis de l’adolescence où la quête d’identité et la recherche de ses propres racines sont nécessaires, urgentes ».

L’histoire de Louis reste une histoire personnelle et, comme dans toute fiction, l’accent est mis de manière insistante sur certains aspects. Mais Enfance & Familles d’Adoption a aimé ce film pour toutes les questions qu’il soulève et toutes les pistes de réflexion qu’il ouvre sur la quête des origines montrant bien, une fois de plus, qu’il n’y a pas de réponse unique.

La tête de mes parents ,
de Sophie Bredier, Agat Films, 2012

Sophie Bredier, réalisatrice, adoptée en Corée, nous a livré lors de 3 précédents documentaires (Nos traces silencieuses, Séparées, un corps étranger) sa quête des origines et ses questionnements sur l’abandon, l’adoption, et l’identité. Dans ce 4e film, elle revient sur le parcours de plusieurs personnes nées sous X qui ont décidé, à l’âge adulte, de retrouver l’un ou l’autre de leurs parents de naissance. Entre illusions et désillusions, il est surtout question d’amour et de désamour, de seconde chance ou de rendez-vous manqué. Une vibrante réflexion sur l’identité.

Nos traces silencieuses,
de Sophie Bredier et Myriam Aziza, 1998, Epicentre films (2000)

Sophie Bredier, née en Corée, a été adoptée par une famille française à l’âge de 4 ans. C’est à peu près tout de ce qu’elle sait de ses premières années d’existence. À 26 ans, accompagnée de la documentariste Myriam Aziza, elle part à la recherche de l’origine des cicatrices présentes sur son corps. En suivant l’itinéraire tracé par ses marques corporelles, Sophie entreprend la quête de ses souvenirs, elle les interroge sans relâche et, de questions en réponses, parvient peu à peu à reconstituer le puzzle de son passé coréen. Le film avance, dévoilant ce qui a été caché, sans jamais chercher à détruire ce qui a existé. Remarquable description du malentendu entre parents et enfants : les parents adoptifs (comme les autres) se sentant menacés à l’idée que leur fille découvre la vérité ; pourtant, rien ne peut défaire ce lien.

Corps étranger,
de Sophie Bredier, La Lucarne Arte France, 2004

Depuis qu’elle est enceinte, Sophie Bredier traverse une violente crise identitaire et existentielle. Comment avoir un enfant quand on ne connaît rien de ses origines et qu’on se sent étranger dans son propre corps ? Que peut-on transmettre quand on ne sait pas qui on est ? Bouleversée, renvoyée à ce lien biologique qu’elle a toujours nié, Sophie Bredier entreprend un voyage intérieur qui l’amène à réfléchir sur la différence physique et l’enracinement, sur les liens avec son entourage et sur sa double identité…

Le mercredi 16 octobre, Canal+ diffuse le documentaire « Wonder boy, Olivier Rousteing, né sous X ». Ce film sortira en salle le 27 novembre.

Il y a huit ans, à l’âge de 25 ans, Olivier Rousteing est devenu le directeur artistique de la maison de couture française Balmain et en a fait l’une des plus influentes du moment après des années difficiles. Lors du défilé Printemps/été 2018, il est la star, au cœur de toutes les attentions et force l’admiration de ses pairs. Toute sa vie, il s’est battu pour « briser son karma » et avoir du succès, afin de combler le vide douloureux qui gît au fond de lui… Ce succès n’aura finalement fait que renforcer cette terrible solitude. Olivier, petit garçon noir, né sous X, adopté par une famille bordelaise blanche à l’âge de 1 mois, ne connaît pas ses parents biologiques. Aujourd’hui, il ne peut plus vivre sans savoir d’où il vient et décide de partir sur les traces de son histoire.

Wonder Boy raconte ce voyage, pavé de douloureux moments et de découvertes salvatrices.

 

film ernest et celestine

Le César du meilleur film d’animation, lors de la 38e cérémonie des Césars (22 février 2013), a été décerné à un film que nous avons beaucoup aimé, Ernest et Célestine, de Benjamin Renner, Vincent Patar et Stéphane Aubier.

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