DOLLÉ Cécile, Après l’adoption, Desclée de Brouwer, coll. Top famille, 2004

Des parents et des adultes adoptés dans leur enfance nous livrent ici leurs témoignages. Sans donner de réponses toutes faites, ces récits recueillis par Cécile Dollé montrent comment un chemin d’éducation se construit au jour le jour. Car, comme insiste le thérapeute Robert Neuburger, l’enfant qui est entré dans sa famille par adoption est un enfant comme les autres. Avec des repères pratiques et des adresses utiles où se renseigner, ce livre rendra service à tous ceux qui vivent l’aventure de l’adoption.

https://www.amazon.fr/Apr%C3%A8s-ladoption-C%C3%A9cile-Doll%C3%A9/dp/2220051722

DELHAMENDE Hélène, Ma mère quand ça l’arrange, La Boîte à Pandore, 2015

Chaque individu est à la recherche de ses origines, et plus ardemment encore lorsqu’il a été abandonné enfant. C’est le cas d’Hélène, partie à la recherche de sa mère biologique, et qui l’a retrouvée… pour ensuite être abandonnée à nouveau. La jeune femme est accueillie avec effervescence par cette mère retrouvée qui lui promet de ne plus jamais la quitter. Mais qui institue une règle stricte : Hélène ne peut la voir que le dimanche. Des dimanches où cette mère l’aime à contrecoeur ou l’assassine avec amour. Hélène raconte cette relation paradoxale et douloureuse avec un parent qui ne veut pas vraiment d’elle. Comment survit-on à de multiples abandons? Comment gérer cette souffrance ? Comment construit-on l’image d’une mère ?

https://www.amazon.fr/Ma-m%C3%A8re-quand-%C3%A7a-larrange/dp/2875571362

DOMERGUE Maguy, Devenir parents, Editions de l’Atelier Coll. Mieux vivre, 2003

Ce journal est le récit d’un mois de la vie d’une mère qui accompagne son fils adoptif au Brésil pour rencontrer sa mère naturelle : une démarche devenue nécessaire pour l’équilibre affectif d’un adolescent tombé dans l’engrenage de la délinquance. Elle raconte sa souffrance, sa part d’échec et les difficultés des relations parentales dans le cas d’une adoption.

https://www.amazon.fr/Devenir-parents-Maguy-Domergue/dp/2708236563

DEVIGNES Anne, Fallait pas m’adopter, Éditions Vaillant, 2012

Anne Desvignes, mère de 2 filles « biologiques » et 4 enfants adoptés, témoigne du parcours heurté et douloureux de sa famille suite à l’adoption d’une fratrie de 3 enfants, arrivés assez grands de Colombie. Au fil des pages, on voit s’installer la difficulté relationnelle avec l’aînée de la fratrie et émerger les points de fragilité du côté des enfants comme de celui des parents : – Le vécu douloureux de cette fratrie qui n’a pas été révélé aux parents, l’absence de préparation des enfants à leur adoption, le conflit de loyauté évident de la « grande » envers sa mère de naissance et de la Tia de la famille d’accueil ; – Le manque de préparation des parents, complètement déstabilisés par la fureur de leur fille, une réflexion préalable insuffisante, notamment sur leurs limites et celles de la cellule familiale. En conclusion, l’auteur nous fait part de ses réflexions personnelles sur l’adoption d’enfants grands et d’une fratrie. Un récit édifiant malgré une rédaction peu fluide et la présence de nombreuses coquilles dans le texte.

https://www.decitre.fr/livres/fallait-pas-m-adopter-9782916986340.html

Mon enfant par-dessus tout, APAERK, 2014

Dans ce livret, des familles ayant recueilli un enfant par Kafala témoignent. Des témoignages émouvants, touchants, sur les premiers moments, les bougies d’anniversaire qu’on souffle en famille. Comme indiqué dans la préface : qu’on l’appelle kafala ou adoption, chaque histoire livrée ici est une histoire unique qui se joue… Et en les lisant, une idée s’impose comme une évidence. Si la kafala n’est pas une adoption, qu’est-ce d’autre ? Si l’amour ressenti n’est pas un amour filial, qu’est-ce d’autre ?

Commander (3 €) à : APAERK 26 impasse du château d’eau 77290 Mitry-Mory

SAUZET Gérard et Catherine, Un matin de septembre Nathanaël nous a quittés, Publibook, 2013

« Il y a cette conception dans la tête, accepter un jour d’être parent d’un enfant qui ne sera pas la chair de notre chair, le fruit de nos entrailles mais celui qui est né dans nos têtes, qui va devenir, mystère de notre esprit, autant notre chair que si… Quand Nathanaël nous a quittés, une des plus grandes douleurs a été le manque physique comme si une partie de notre corps avait été arrachée, amputée d’un membre, d’un organe, mystère de la force de nos esprits. L’histoire d’un enfant adopté est toujours complexe, pour lui, pour ses parents, pour son environnement, pour la famille qu’il construira. » Un matin de septembre Nathanaël nous a quittés est un livre-thérapie, comme si ses auteurs avaient choisi de transférer leur douleur sur le papier. Il présente le témoignage sincère et authentiquement intéressant de deux parents qui ont choisi d’adopter, et expose de façon pure et simple, sans sentimentalisme ni faux-semblants, les faits et les émotions ressenties au cours de cette expérience humaine fabuleuse… mais aussi tragique.

https://www.decitre.fr/livre-pod/un-matin-de-septembre-nathanael-nous-a-quittes-9782342010176.html

PEREZ-ROUJOL Guylaine, Journal d’une adoption en Colombie (Aller simple Cali-Paris), L’Harmattan, 2002

Récit de l’adoption d’un enfant “grand” (12 ans et demi) à Cali (Colombie). Outre l’adaptation de l’enfant, l’auteur décrit également, avec ses yeux de jeune mère adoptive, de journaliste occidentale et hispanophone, la vie et ses difficultés au sein des diverses communautés (pas toujours des quartiers les plus favorisés) du pays. Un ouvrage sincère, émouvant, instructif, dont les bénéfices seront reversés à Mi Casa de Cali d’où vient l’enfant adopté.

https://www.decitre.fr/livres/journal-d-une-adoption-en-colombie-9782747531733.html

Catherine Sellenet, Vivre en famille d’accueil : à qui s’attacher ? Belin, 2017

Ce livre témoigne de l’expérience si singulière de ces enfants qui nous ouvrent les portes de leur mémoire et nous livrent leurs nombreux questionnements. Entre le « nous familial » qu’il faut quitter, et cette autre famille dans laquelle il va falloir s’intégrer, qui choisir, et faut-il choisir ? Combien de temps faut-il pour se sentir chez soi, voire « à sa place », et n’est-ce qu’une question de temps ? Peuvent-ils s’attacher aux uns et aux autres, répondre aux attentes multiples, parfois pressantes que chaque adulte dirige sur eux ?
En miroir, d’autres enfants les accueillent, ceux de la famille d’accueil, invisibles, oubliés, dont nous ne connaissons ni les alliances, ni les conflits, ni les coups de cœur ou les révoltes.
Des enfants qui enseignent aux adultes… pour que l’accueil familial soit une belle aventure.

https://www.decitre.fr/livres/vivre-en-famille-d-accueil-9782410006865.html

Il vient de paraître au Québec, on attend impatiemment sa diffusion en France ! Ils sont nés au Pérou, en Bolivie, en Colombie, en Chine, au Vietnam, en Inde, en Roumanie, en Éthiopie, ou en Corée du Sud et ils sont arrivés au Québec âgés de quelques mois ou de quelques années. Ils ont aujourd’hui entre 6 et 43 ans et ont mis sur papier leur histoire et font entendre leur voix.

Pour en savoir plus : http://www.lacouleurdeladoption.com/

https://www.decitre.fr/livres/la-couleur-de-l-adoption-9782924787373.html

Collectif Du baobab au chêne, Adopter un enfant : paroles de mères, une expérience partagée, Chronique sociale, 2017

Huit mères adoptives témoignent, lors du groupe d’échanges qu’elles forment depuis 10 ans. Présentés par thèmes, ces témoignages ont l’intérêt de l’expérience partagée avec le recul que leur donne l’ancienneté de leur groupe, mais n’ont pas la prétention d’apporter des conseils ou des explications aux situations relatées. On peut en tirer des exemples pour illustrer une réunion d’information ou impulser une discussion lors de groupes de parole avec des parents. Ce recueil montre bien aussi la valeur du soutien entre pairs.

https://www.decitre.fr/livres/adopter-un-enfant-9782367174259.html