Quelles adoptions internationales demain en Haïti ?
À l’initiative de la France et du Québec, des représentants du Bureau permanent de La Haye et du siège social de l’Unicef à New York ainsi que les autorités centrales de l’Italie, du Luxembourg, des Etats-Unis, de la France et du Canada se sont réunis, les 10 et 11 décembre à Montréal (Québec), pour envisager un soutien commun à Haïti dans son effort d’améliorer le système d’adoption internationale dans le sens de la convention de La Haye.
Si l’initiative est à saluer, on ne peut que regretter l’absence de représentants haïtiens à cette rencontre. Il convient aussi de s’interroger sur la capacité d’Haïti à mettre en place un tel dispositif, dans un avenir proche.
Dans le même temps, l’autorité centrale néerlandaise annonçait la suspension temporaire des adoptions en Haïti estimant la situation actuelle trop risquée et les risques de corruption et de trafic importants. Cette suspension sera réétudiée en mars 2011 à l’occasion du déplacement d’une délégation néerlandaise en Haïti.