Rapport d’activité 2024
En 2024, les changements de gouvernements qui se sont succédé n’ont pas permis de travailler les sujets de la protection de l’enfance en profondeur et en particulier celui de l’adoption du fait de la valse des interlocuteurs. Après une secrétaire d’État chargée de l’Enfance qui a été en poste de mai 2022 à janvier 2024, une ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles l’a été durant 7 mois puis une ministre déléguée chargée de la Famille et de la Petite enfance pendant 3 mois, l’année se terminant avec une ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, sans délégué à l’enfance. À chaque ministre ses projets de réforme qui ne voient pas le jour (congé parental, pécule pour les jeunes majeurs sortant de l’ASE) et ses conseillers qui, pour certains d’entre eux, repartent avant que nous ayons pu faire connaissance. Le retour d’une de ces éphémères ministres via la nomination d’une haut-commissaire à l’enfance début mars 2025 apportera peut-être plus destabilité au moment où des décisions doivent être prises rapidement pour sortir la protection de l’enfance d’un marasme dont les principales victimes sont les enfants protégés.