Laurent Wolk, Longtemps j’ai rêvé de mon île,

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Corneille, échouée bébé dans une embarcation de fortune, est recueillie par le solitaire Osh, avec pour tout trésor, une bague et une lettre détrempée qui ne laisse apparaître que quelques mots. Les conditions de vie sont rudes sur cette île du Massachusetts mais Corneille grandit entourée de l’amour paternel d’Osh, de la bienveillance de Miss Maggie et de l’affection de Mia, le chat. Des questions taraudent pourtant la fillette : pourquoi les habitants de l’île la regardent avec suspicion et refusent tout contact physique avec elle ? Qui sont ses parents ? D’où vient-elle ? Sa mère a-t-elle a écrit cette lettre ? Un feu aperçu un soir sur l’île voisine de Penikese allume l’étincelle : Corneille veut retrouver ses origines, comprendre ce qui se trame sur cette île inhabitée nimbée de mystère. Malgré quelques réticences, Osh et Miss Maggie l’aideront dans sa quête.
Nous suivons avec intérêt les recherches et les interrogations de Corneille, et avec émotion les inquiétudes d’Osh, qui a peur de perdre « sa fi lle ». Les questions que le lecteur peut se poser tout au long de ce roman de belle facture ne trouveront pas toutes une réponse – et c’est tant mieux ! – laissant ainsi la porte ouverte à notre imagination et à ce que la vie réservera à Corneille.

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Ce commentaire a été publié dans le numéro 195 de la revue Accueil