Archive d’étiquettes pour : Médias

Sri Landaise – Documentaire de Maylis Dartigue

Synopsis court

J’ai deux mères, un père, trois sœurs et un frère. Nous habitons de part et d’autre du globe, et sommes liés par l’événement de mon adoption. En revenant sur la terre de ma naissance, grâce au cinéma, je tente d’inventer notre famille.

Synopsis long

En 1989, j’ai été adoptée à Sri Lanka par des parents Français. En 2013, là-bas, j’ai retrouvé ma famille biologique. Désormais, je choisis d’inventer mon identité entre mes deux lignées, mes deux cultures.

En apprenant à être la fille de tous mes parents, je change de regard sur mon histoire d’adoption. Je découvre son ambivalence, et ce qu’elle raconte des relations Nord-Sud.

Pour m’en affranchir, je dois en déployer la complexité, à travers le récit d’un voyage initiatique et révolutionnaire.

En retrouvant ma mère, j’ai rencontré le monde.

En replay sur France3

 

Mon livre à moi, l’album de mon adoption

Mon livre à moi, l’album de mon adoption
Gauthier Languereau, 2013
MITARANGA Pascaline (ill.), CARRÉ-SOURTY Aude et PERROT-MALAVAL Bénédicte,

Un bel album à compléter pour garder une trace de l’histoire de l’adoption. Il offre la possibilité aux parents de mettre des mots sur leur désir d’enfant, leur attente, leurs émotions, prendre note des conditions dans lesquelles vivait leur enfant et des circonstances de leur rencontre. L’album accompagne ensuite l’enfant dans ses découvertes et les grandes étapes de sa nouvelle existence. On peut regretter cependant que l’ouvrage gomme l’histoire de l’enfant avant l’apparentement, une formule plus souple aurait offert la liberté de l’évoquer ou pas, en fonction des éléments disponibles et du désir de l’enfant. Dommage également qu’une présentation très figée empêche l’utilisation de cet album au sein des familles monoparentales.

Dans tes bras

Dans tes bras,
de Hubert Gillet, 2009, Sombrero & Rhône-Alpes Cinéma

Partant de l’histoire simple d’un enfant adopté alors qu’il était tout petit, Dans tes bras nous raconte le chemin que va emprunter Louis lorsque, devenu adolescent, il va ressentir un besoin irrépressible de retrouver sa mère de naissance et d’avoir une réponse à toutes les interrogations qui l’assaillent.  Bien qu’il ne soit pas autobiographique, ce premier long-métrage d’Hubert Gillet s’est nourri de l’histoire personnelle de son réalisateur qui, lui-même, a grandi dans une famille d’accueil. Pour lui, réaliser ce film a été une manière « d’interroger ce moment très précis de l’adolescence où la quête d’identité et la recherche de ses propres racines sont nécessaires, urgentes ».

L’histoire de Louis reste une histoire personnelle et, comme dans toute fiction, l’accent est mis de manière insistante sur certains aspects. Mais Enfance & Familles d’Adoption a aimé ce film pour toutes les questions qu’il soulève et toutes les pistes de réflexion qu’il ouvre sur la quête des origines montrant bien, une fois de plus, qu’il n’y a pas de réponse unique.

La tête de mes parents 

La tête de mes parents ,
de Sophie Bredier, Agat Films, 2012

Sophie Bredier, réalisatrice, adoptée en Corée, nous a livré lors de 3 précédents documentaires (Nos traces silencieuses, Séparées, un corps étranger) sa quête des origines et ses questionnements sur l’abandon, l’adoption, et l’identité. Dans ce 4e film, elle revient sur le parcours de plusieurs personnes nées sous X qui ont décidé, à l’âge adulte, de retrouver l’un ou l’autre de leurs parents de naissance. Entre illusions et désillusions, il est surtout question d’amour et de désamour, de seconde chance ou de rendez-vous manqué. Une vibrante réflexion sur l’identité.

Nos traces silencieuses

Nos traces silencieuses,
de Sophie Bredier et Myriam Aziza, 1998, Epicentre films (2000)

Sophie Bredier, née en Corée, a été adoptée par une famille française à l’âge de 4 ans. C’est à peu près tout de ce qu’elle sait de ses premières années d’existence. À 26 ans, accompagnée de la documentariste Myriam Aziza, elle part à la recherche de l’origine des cicatrices présentes sur son corps. En suivant l’itinéraire tracé par ses marques corporelles, Sophie entreprend la quête de ses souvenirs, elle les interroge sans relâche et, de questions en réponses, parvient peu à peu à reconstituer le puzzle de son passé coréen. Le film avance, dévoilant ce qui a été caché, sans jamais chercher à détruire ce qui a existé. Remarquable description du malentendu entre parents et enfants : les parents adoptifs (comme les autres) se sentant menacés à l’idée que leur fille découvre la vérité ; pourtant, rien ne peut défaire ce lien.

Corps étranger

Corps étranger,
de Sophie Bredier, La Lucarne Arte France, 2004

Depuis qu’elle est enceinte, Sophie Bredier traverse une violente crise identitaire et existentielle. Comment avoir un enfant quand on ne connaît rien de ses origines et qu’on se sent étranger dans son propre corps ? Que peut-on transmettre quand on ne sait pas qui on est ? Bouleversée, renvoyée à ce lien biologique qu’elle a toujours nié, Sophie Bredier entreprend un voyage intérieur qui l’amène à réfléchir sur la différence physique et l’enracinement, sur les liens avec son entourage et sur sa double identité…

« Wonder boy, Olivier Rousteing, né sous X » sur Canal+ le 16 octobre

Le mercredi 16 octobre, Canal+ diffuse le documentaire « Wonder boy, Olivier Rousteing, né sous X ». Ce film sortira en salle le 27 novembre.

Il y a huit ans, à l’âge de 25 ans, Olivier Rousteing est devenu le directeur artistique de la maison de couture française Balmain et en a fait l’une des plus influentes du moment après des années difficiles. Lors du défilé Printemps/été 2018, il est la star, au cœur de toutes les attentions et force l’admiration de ses pairs. Toute sa vie, il s’est battu pour « briser son karma » et avoir du succès, afin de combler le vide douloureux qui gît au fond de lui… Ce succès n’aura finalement fait que renforcer cette terrible solitude. Olivier, petit garçon noir, né sous X, adopté par une famille bordelaise blanche à l’âge de 1 mois, ne connaît pas ses parents biologiques. Aujourd’hui, il ne peut plus vivre sans savoir d’où il vient et décide de partir sur les traces de son histoire.

Wonder Boy raconte ce voyage, pavé de douloureux moments et de découvertes salvatrices.

 

“C’est à dire” France 5, Adoption, le parcours du combattant

Adopter un enfant s’avère être un parcours du combattant.

Casse-tête administratif, allongement des délais… Le sujet de l’adoption cristallise pléthore de débats, encore aujourd’hui. « Pupille », en salles ce mercredi, l’aborde subtilement, dans toute sa complexité, avec plusieurs personnages gravitant autour d’un nouveau-né abandonné par sa mère, en quête de nouveaux parents.   La mère qui veut adopter dans « Pupille », jouée par Élodie Bouchez, attend depuis huit ans. Lire la suite

Hélène Jayet sur France Inter

De mère française et de père malien, elle a été adoptée et a grandi dans une famille d’enfants adoptés. Hélène Jayet ne sait rien et ne veut rien savoir de ses parents d’origine, mais elle explore le Mali et l’adoption par sa photographie (Adoptés : l’origine de l’histoire). Elle était l’invitée de « Regardez voir » (France Inter) le 25 août : un moment passionnant !

Réécouter l’émission

Une “webradio” créée par La Voix Des Adoptés

Une web radio, R-VDA créé à l’initiative de l’association “La Voix Des Adoptés”

Dédiée uniquement à l’adoption, elle sera diffusée 2 fois par mois à partir du jeudi 13 septembre, de 20 heures à 23 heures. Composée d’une équipe d’adoptés de LVDA, d’un parent adoptant et d’une thérapeute, elle permettra à tous d’interagir en direct avec les invités. Une thématique particulière à chaque émission, des actualités, des témoignages seront au rendez-vous. L’équipe de R-VDA a souhaité associer EFA. C’est pourquoi, aux côtés de Céline Giraud, présidente de LVDA, Nathalie Parent, présidente d’EFA participera à la première émission, le jeudi 13 septembre.

Rendez-vous le jeudi 13 septembre sur le site https://lavoixdesadoptes.com/webradio-vda/

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