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A la porte de l’orphelinat, la boîte à bébé du pasteur Lee a déjà accueilli une trentaine de nouveau-nés depuis le début de l’année. Tous abandonnés par leurs mères, de peur d’être mises au ban de la société. En Corée du Sud, dixième puissance économique mondiale, les abandons d’enfants sont un des secrets les mieux gardés. Ces femmes sont pour la plupart des mères célibataires et dans ce pays, où les employeurs demandent le livret de famille lors des recrutements, avoir un enfant seule ou hors mariage est une honte. Ces enfants abandonnés sont souvent envoyés à l’adoption internationale. Depuis les années 1960, plus de 200 000 petits Coréens ont ainsi été accueillis par des parents à l’étranger. Ils constituent même la plus grande diaspora d’enfants de l’histoire moderne, nourrissant le business de multinationales de l’adoption.

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Su, 50 ans, se rend en Corée du Sud, avec sa fille Jayun. Su est née en Corée du Sud et a été adoptée par un couple suisse à l’âge de deux ans. Au cours de ce voyage, Su tente de découvrir son passé et de retrouver ses parents biologiques.

A regarder en replay sur le site de la Radio Télévision Suisse.

Sa tarologue, lors d’un tirage de carte, lui dévoile ce qu’elle n’aurait jamais imaginé. “Je reste sans voix. Je suis assez scotchée et en même temps, ça résonne.” Maria ne s’attendait pas à une telle annonce à ses 27 ans. Elle tient alors absolument à en discuter avec sa mère. “Je lui dis : ‘Écoute, j’ai vu une tarologue qui me dit que tu as un secret sur ma naissance, je suis la fille de qui ?’ Et à ce moment-là, elle me répond: ‘la hija de nadie’, la fille de personne.” Une nouvelle qui a l’effet d’une bombe pour la jeune femme : “Je revisite ma vie à ce moment-là”.

A regarder sur Brut.

Fragments (Arte) Confessions sans filtres pour un hymne à la vie. À 47 ans, Diane a décidé de changer de vie. Elle a appris, tant bien que mal, à faire le deuil de sa vie d’avant.

A regarder en replay sur Arte

Qu’y a-t-il de commun entre les Noirs français ? Pas grand-chose, hormis leur couleur de peau et le racisme dont ils sont victimes. Pour la première fois, le film « Noirs en France » donne la parole aux Français noirs de tous âges et de tous horizons, connus ou inconnus du grand public. Raconté par l’écrivain Alain Mabanckou, ce documentaire retrace leurs histoires faites de préjugés et de stéréotypes, mais traversées aussi d’espoir et de fierté. Ces noirs en France construisent une histoire en constante transformation.

Six personnages principaux structurent ce film. Ils sont évocateurs des différents âges de la vie, de la petite enfance à la vieillesse. Nous les laissons vivre en séquence devant notre caméra pour saisir leur quotidien. Goûters d’anniversaire, bandes de copains, activités, travail, vie de famille… Ils permettent de saisir sur le vif des moments précieux, comme par exemple, Maïly et ses petites sœurs qui racontent à leur mère, lors de la préparation d’un gâteau au chocolat, les insultes dont elles sont victimes (« On me dit souvent que je ressemble à du chocolat ou à du caca »).

Les récits des personnages principaux alternent entre voix off et face caméra, dans un cadre intimiste. (chambre, salon, jardin, salle de classe…). Des personnalités de la société civile viennent ponctuer ces séquences par leurs expériences personnelles, à certains moments clés. Ils sont filmés dans un cadre propre à chacun. (Yannick Noah sur le court central de Roland-Garros, Pap Ndiaye dans son musée de l’Histoire de l’immigration, Karine Baste-Régis sur son plateau du JT de 20 h, Soprano dans son studio de musique, Mory Sacko dans son restaurant…) Leurs expériences personnelles se mêlent à celles de nos personnages principaux. Tous apparaissent alors, en interview, sur un même terrain d’égalité. Qu’ils soient inconnus du grand public ou célèbres. De nombreuses archives viennent ponctuer les témoignages. L’idée est de faire sans cesse le lien entre la petite histoire et la grande Histoire. Films, archives historiques, images de la culture populaire ou représentatives des mentalités passées…

Avec la participation de Yannick Noah, Maïly, Maboula Soumahoro, Soprano, Ibrahima Bouillaud, Jean-Pascal Zadi, Pap Ndiaye, Kathy Laurent Pourcel, Karine Baste, Didier Vieillot, Laetitia Helouet …

https://www.france.tv/france-2/noirs-en-france/

Dans les pas de deux femmes en quête de leurs origines, ce documentaire lève le voile sur une page méconnue de l’après-guerre : l’adoption, dans le cadre d’un programme transfrontalier, de milliers d’enfants nés de l’occupation française en Allemagne. 

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne vaincue est divisée en quatre zones d’occupation. Partout, des enfants naissent des rapprochements – pourtant proscrits et parfois non consentis – entre soldats alliés et femmes allemandes. Si les Britanniques, les Américains et les Soviétiques considèrent ces grossesses comme des affaires privées, les Français y voient l’opportunité de repeupler la patrie. En mars 1946, le gouvernement militaire de la zone d’occupation ordonne aux autorités allemandes de signaler tout enfant dont au moins un des parents est ressortissant français. Parallèlement, à Paris, le ministère de la Santé publique et de la Population met sur pied un plan de transfert. Sous la pression conjointe de leur famille et des officiers de recherche, de nombreuses femmes, stigmatisées pour avoir frayé avec l’ennemi et contraintes par la misère, se résolvent ainsi à abandonner leur bébé. Soixante-quinze ans plus tard, Marie-José et Claudine, respectivement prénommées Marie et Margarete à leur naissance en 1946, cherchent encore, avec l’appui d’associations de part et d’autre du Rhin, à faire la lumière sur les premiers mois de leur vie…

Démographie et génétique
Jouets de stratégies politiques – démographiques d’un côté, économiques de l’autre, les Allemands y voyant des bouches de moins à nourrir –, 1 000 à 1 500 enfants seraient passés par des pouponnières de la Croix-Rouge avant d’être adoptés en France. Les métis, nés de soldats venus des colonies, étaient envoyés en Algérie, tandis que les plus faibles et les dénutris, sous couvert de paternité non prouvée, étaient rendus à leur mère ou placés dans des orphelinats allemands. Aux côtés de Claudine et de Marie-José, suivies dans leur poignante quête de réponses, ce documentaire étayé d’éclairages d’historiens lève le voile sur un épisode méconnu de l’après-guerre – les autorités françaises ayant effacé les traces de ces procédures –, qui a pris fin au lendemain de la création de la RFA.

https://www.arte.tv/fr/videos/097514-000-A/nes-sous-l-occupation-des-bebes-pour-la-france/

Marie Salze a été adoptée au Guatemala quand elle avait trois mois. Aujourd’hui, elle a rencontré sa mère biologique.

Pour certains, c’est un rêve. Chaque année en France, de nombreux enfants adoptés tentent de retrouver leurs parents biologiques. Marie Salze a été adoptée au Guatemala quand elle avait trois mois. Grâce à une association, elle a retrouvé sa mère biologique. Finalement, quatre ans après les premiers contacts, les deux femmes se sont retrouvées en France. Au moment des retrouvailles, les parents adoptifs sont présents. Ce sont même eux qui sont allés chercher sa mère au Guatemala.

“Je ne pourrai jamais effacer tes blessures”
“Je te demande seulement pardon”, souffle la maman biologique à sa fille avant d’assurer que “c’est le plus beau jour de [sa] vie”. Quant aux parents adoptifs, ils ne sont pas inquiets. “C’est que du plus”, explique Christine Pommepuy. “Je me souviens quand adolescente, elle a commencé à se poser des questions. Je m’étais dit ‘le plus beau cadeau que je puisse faire à Marie, c’est retrouver sa mère biologique’.”

Après les retrouvailles, place à la découverte. La mère biologique a le bonheur de pouvoir découvrir le lieu où sa fille a grandi. “Le cadeau que je peux lui faire, c’est de lui dire : tu m’as donnée, je ne pourrai jamais enlever ce mal, je ne pourrai jamais effacer tes blessures, mais regarde, c’est l’accomplissement de ma vie”, rapporte Marie.

Revoir sur FranceTvInfo

C’est l’histoire d’une famille extraordinaire. Quand elle a l’idée d’adopter des enfants, Joséphine Baker a en tête de reformer un petit monde venant de tous les continents et de toutes les couleurs. Elle pense à une tribu arc en ciel qui serait symbole de tolérance et de fraternité universelle.

Tout au long de sa vie, Joséphine Baker mêle intimement sa vie personnelle et sa vie publique au motif que ses expériences, comme celle du racisme, sont toujours les racines d’un combat qu’elle a à mener.

Dès son arrivée en France, Joséphine Baker est fascinée par l’idée que la France ne soit pas un pays où sévit la ségrégation à l’américaine.
Elle se sent libre et acceptée comme jamais.

La naissance de la tribu arc-en-ciel-en-ciel
De ce fait, alors qu’elle sait qu’elle ne pourra jamais enfanter, après avoir subi une hystérectomie en catastrophe à la suite d’une grossesse pathologique, l’idée d’adopter fait son chemin.
Quand elle épouse Jo Bouillon en 1947, elle est déjà très active au sein de la Ligue internationale contre l’antisémitisme. Elle sent la France prête à accueillir une société multicolore et multiraciale.

La décision est prise au sein du couple, sous l’impulsion de Joséphine. Il est temps de faire tomber les préjugés, des enfants venus de tous pays, de toutes cultures et de toutes confessions peuvent se considérer comme frère et sœur.
L’humanisme plutôt que le culturalisme : ce sont là les bases de la tribu arc-en-ciel.

France 3 Nouvelle Aquitaine (26 novembre 2021)

Lyes est brutalement arraché à Émilie, la mère d’accueil qui l’a recueilli bébé, et qui désirerait pourtant l’adopter. L’enfant se retrouve ainsi confronté à la violence des foyers de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), qui refuse de couper le lien avec la mère biologique, pourtant incapable de s’occuper de lui. Agathe, la sœur d’Émilie, n’a jamais abandonné l’enfant. Elle va se battre contre le système pour tenter de maintenir un lien avec lui, décidée à le recueillir chez elle pour l’aider à se reconstruire…

https://www.france.tv/series-et-fictions/telefilms/2882457-l-enfant-de-personne.html

La théorie de l’attachement expose comment la réponse adéquate aux besoins de l’enfant lui assure plus d’autonomie et lui donne un socle de flexibilité, de confiance en soi et en l’autre, qui contribue à son développement optimal.

Cette conférence présente les principaux concepts qui aident à comprendre l’importance du lien d’attachement entre un bébé et ceux qui l’élèvent. Elle aborde les notions de base de sécurité, d’attachement sécure ou insécure, de transmission transgénérationnelle… Les caractéristiques des soins parentaux y sont décrits ainsi que les facteurs qui peuvent jouer en les facilitant soit en les entravant.

La théorie de l’attachement expose comment la réponse adéquate aux besoins de l’enfant lui assure plus d’autonomie et lui donne un socle de flexibilité, de confiance en soi et en l’autre qui contribue à son développement optimal. Au travers d’applications en crèche, à l’école maternelle ou en pratique clinique, le rôle du professionnel de la petite enfance peut favoriser le processus d’attachement et les soins parentaux adéquats tant dans une perspective de prévention que d’intervention clinique.

France Culture (17 novembre 2021)