A la porte de l’orphelinat, la boîte à bébé du pasteur Lee a déjà accueilli une trentaine de nouveau-nés depuis le début de l’année. Tous abandonnés par leurs mères, de peur d’être mises au ban de la société. En Corée du Sud, dixième puissance économique mondiale, les abandons d’enfants sont un des secrets les mieux gardés. Ces femmes sont pour la plupart des mères célibataires et dans ce pays, où les employeurs demandent le livret de famille lors des recrutements, avoir un enfant seule ou hors mariage est une honte. Ces enfants abandonnés sont souvent envoyés à l’adoption internationale. Depuis les années 1960, plus de 200 000 petits Coréens ont ainsi été accueillis par des parents à l’étranger. Ils constituent même la plus grande diaspora d’enfants de l’histoire moderne, nourrissant le business de multinationales de l’adoption.

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Olivier Delacroix part à la rencontre de Claire et François, un couple qui a adopté deux petits garçons à l’autre bout du monde.

Après dix-sept ans de vie commune et face à leur difficulté à avoir un enfant, Claire et François décident de se tourner vers l’adoption pour agrandir leur famille. Après trois longues années d’attente et de démarches administratives, l’Agence française d’adoption les informe que deux frères, âgés de cinq et sept ans, les attendent en Colombie…

Comment se sont-ils préparés à accueillir ces enfants dans leur vie ? Comment la rencontre s’est-elle déroulée ? Dans ce nouvel épisode du podcast « Dans les yeux d’Olivier », Claire et François se confient sur leur expérience en tant que parents adoptifs. Ils racontent comment ils ont aidé les garçons à s’adapter à leur nouvel environnement en France, et comment ils ont construit un lien de confiance avec ces deux enfants déjà grands.

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De belles rencontres et beaucoup de questions.

Chaque année en France, environ 10.000 couples —impérativement mariés— reçoivent un agrément à l’adoption. Mais ce n’est que la première étape, car ensuite vient l’attente, souvent longue, jusqu’au moment où leur enfant leur sera confié. C’est grâce à la loi de 2013 que Philippe et Mathieu parviennent enfin à entrevoir un futur où ils pourraient être parents. «Même à 20 ans, je savais que j’aurais des enfants. Bien sûr que la question de l’homosexualité se pose sur comment avoir des enfants, et pourquoi en tant qu’homosexuel, je serais privé d’avoir des enfants», témoigne Matthieu. Dans Post-Scriptum, le couple raconte son parcours d’adoption, qui se conclut avec l’arrivée de leur petite fille tant attendue.

A retrouver sur Slate.fr

Cette année, l’adoption d’enfants mineurs fête ses 100 ans. Dans un contexte de baisse du nombre d’adoptions en France, l’association Enfance et familles d’adoption accompagne les familles.

L’association Enfance et familles d’adoption regroupe 92 antennes de proximité un peu partout en France. A Yssingeaux, l’assemblée générale de l’antenne de Haute-Loire s’est tenue dimanche 12 mars. A chaque fois c’est un moment de partage, entre bilan de l’année écoulée et goûter avec les enfants. Ce moment convivial permet de resserrer les liens et de motiver les nouveaux adhérents qui ont reçu l’agrément pour adopter, comme M. et Mme Dumas. Ils attendent depuis un an l’enfant qui leur correspond et pour lequel ils sont prêts.

A retrouver sur France 3 – Rhône Alpes

Marie-Laure, née sous X à Besançon (Doubs) dans les années 60 se bat depuis plusieurs années pour découvrir ses origines et pour retrouver la trace de sa mère et son père biologiques. Elle nous raconte son histoire hors du commun.

En France, près de 600 bébés naissent sous X chaque année. Depuis 2014, le 30 mai est la journée mondiale consacrée au droit à connaître ses origines. Ce combat a été initié par un collectif, la Coordination des Actions pour le Droit à la Connaissance des Origines (CADCO) afin que les enfants nés sous X puissent accéder à leur histoire, pour que le puzzle de leur vie retrouve ses pièces manquantes. Pour l’occasion, France 3 Franche-Comté a souhaité vous raconter l’histoire de Marie-Laure, une Bretonne née à Besançon en 1966.

“Née sous X, catégorie trouvée”. C’est la mention inscrite sur le dossier de l’Aide Sociale à l’enfance de Marie-Laure dont le prénom donné lors de l’abandon est Sylvie et le nom Colette. Cette dernière a entamé il y a 15 ans des recherches sur ses origines. Mais que signifie cette mention “catégorie trouvée” ? La Bisontine de naissance n’en a aucune idée malgré toutes ces années de recherche. Ce qu’elle sait, c’est qu’elle est née le 1er octobre 1966 à la Clinique privée des Cigognes à Besançon et qu’elle y est restée jusqu’au 24 octobre. “Colmar” est également indiqué sur son dossier, sans qu’elle sache pour quelle raison cette ville d’Alsace est mentionnée.

A retrouver sur le site France 3 Franche Conté

Su, 50 ans, se rend en Corée du Sud, avec sa fille Jayun. Su est née en Corée du Sud et a été adoptée par un couple suisse à l’âge de deux ans. Au cours de ce voyage, Su tente de découvrir son passé et de retrouver ses parents biologiques.

A regarder en replay sur le site de la Radio Télévision Suisse.

A regarder en replay sur le site de la Radio Télévision Suisse.

Sara et son père adoptif Werner vont au Chili pour rencontrer Paola, la mère biologique de Sara. Les retrouvailles sont particulièrement émouvantes et Sara comprend que son adoption n’a pas été voulue par sa mère. Episode n°1.

Sara, sur les traces de ses origines au Chili avec son père adoptif, reçoit enfin les réponses à toutes ses questions. Paola, la mère biologique de Sara lui explique ce qui s’est passé à sa naissance et la jeune femme va apprendre à pardonner. Episode n°2.

 

 

Sa tarologue, lors d’un tirage de carte, lui dévoile ce qu’elle n’aurait jamais imaginé. “Je reste sans voix. Je suis assez scotchée et en même temps, ça résonne.” Maria ne s’attendait pas à une telle annonce à ses 27 ans. Elle tient alors absolument à en discuter avec sa mère. “Je lui dis : ‘Écoute, j’ai vu une tarologue qui me dit que tu as un secret sur ma naissance, je suis la fille de qui ?’ Et à ce moment-là, elle me répond: ‘la hija de nadie’, la fille de personne.” Une nouvelle qui a l’effet d’une bombe pour la jeune femme : “Je revisite ma vie à ce moment-là”.

A regarder sur Brut.

Fragments (Arte) Confessions sans filtres pour un hymne à la vie. À 47 ans, Diane a décidé de changer de vie. Elle a appris, tant bien que mal, à faire le deuil de sa vie d’avant.

A regarder en replay sur Arte

Qu’ils soient grands-parents ou amis, les proches à qui sont confiés certains des enfants placés vivent plus souvent dans la précarité, selon une étude réalisée dans le Nord de la France. Ils manquent souvent de soutien éducatif, particulièrement lorsqu’ils accueillent des orphelins. Qui sont donc ces « tiers dignes de confiance » à qui sont confiés, aujourd’hui, près de 10 % des enfants placés ? La question est posée à point nommé, alors que ces membres et proches de la famille sont appelés à être privilégiés comme solution de remplacement par rapport aux professionnels , en vertu du projet de loi de protection des enfants sur le point d’être définitivement adoptée.

https://www.lemediasocial.fr/un-portrait-des-tiers-dignes-de-confiance-dans-la-protection-de-l-enfance_nlxHq6