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Appel à témoignages : comment le système d’attachement des adultes peut-il retentir sur leurs enfants ?

On parle beaucoup, depuis plusieurs années, de l’attachement et des styles d’attachement… notamment dans la revue Accueil. En effet, nous savons aujourd’hui le rôle fondamental de l’attachement dans l’épanouissement de l’individu et à quel point il est au cœur de la qualité de la relation qu’un individu entretient avec les autres et avec lui-même. Nous savons aussi – notamment au travers des ouvrages de vulgarisation de Johanne Lemieux – que la façon dont les enfants adoptés ont vécu la relation avec leurs premières « figures d’attachement » a des conséquences très importantes sur leur développement : sans la connaissance, la bonne compréhension de ce que les enfants ont vécu, il est difficile de les comprendre, et donc de les accompagner au plus juste de leurs besoins, souvent « spécifiques ».

Mais tout être a vécu, enfant, un « système d’attachement » qui lui est propre et qui conditionne son rapport aux autres – et à soi-même ; or tous les parents n’ont pas eu à vivre une bonne relation première, tous n’ont pas reçu la bonne dose de sécurité et de confiance, ni vécu le lien souple et solide qui permet d’avoir une confiance en soi suffisante, de vivre « avec l’autre tout en étant soi ». C’est la raison pour laquelle on peut, en tant que parent, se trouver désorienté ou démuni face aux troubles de son enfant, ne pas savoir comment les décrypter, spécialement s’ils viennent « cogner » contre ses propres difficultés d’attachement.

Sachant qu’aujourd’hui de nombreuses disciplines nous portent à nous pencher sur notre passé, pour mieux le décrypter, sachant qu’aujourd’hui les professionnels de la petite enfance et de l’adoption savent, infiniment mieux qu’hier, décoder et comprendre le système d’attachement caractérisant les enfants adoptés, il nous a semblé intéressant pour le prochain dossier d’Accueil d’explorer la façon dont le système d’attachement du ou des parents a pu façonner leur propre relation à autrui, au monde et à eux-mêmes. Afin de prendre conscience de ce qui, en eux, peut retentir sur le lien qu’ils ont avec leurs enfants – ou avec les enfants qu’ils ont le projet d’adopter.

 

Voici quelques questions, pour orienter votre réflexion, vos retours d’expérience, dont nous vous remercions vivement par avance.

Vous êtes une personne adoptée (merci de préciser votre âge) :

  • Tout parent a son caractère, ses qualités et ses failles. Avez-vous senti chez l’un de vos parents un trait de « caractère », une qualité ou une faiblesse – ou à vos yeux un défaut ! – qui aurait eu une incidence importante sur vous ? sur votre relation à votre ou à vos parents, et au-delà, sur votre façon de vivre, sur votre confiance en vous ?
  • Avez-vous pu, avec le temps, identifier chez vous des difficultés d’attachement, un sentiment d’insécurité liés à votre petite enfance, que vos parents n’auraient pas forcément compris, lorsque vous étiez enfant ou adolescent ?
  • Pensez-vous que leurs propres difficultés – d’enfant, par exemple – ont pu jouer sur la relation que vous avez eue par le passé et avez aujourd’hui avec votre ou vos parents ?

Vous avez un projet d’adoption et vous préparez à accueillir un enfant :

  • Êtes-vous familiarisé avec ces notions d’attachement ? Si oui, de quelle façon l’avez-vous été ?
  • Au cours de votre agrément et/ou de la préparation de votre projet, avez-vous eu l’occasion d’être sensibilisé, de comprendre les conséquences de l’abandon et les difficultés d’attachement d’une petite enfance « abîmée » sur les enfants adoptables ? sur l’enfant que vous vous préparez à accueillir ?
  • Avez-vous pu explorer votre propre « système d’attachement » ? votre lien à vos parents, à votre famille ? votre « sécurité » intérieure… ? Est-ce quelque chose sur quoi vous travaillez ? Si oui, pouvez-vous nous raconter comment ? Êtes-vous aidé, accompagné en cela ? Si oui, de quelle façon ?

Vous êtes parents d’enfant(s) déjà grand(s), autonome(s) :

  • Vos enfants sont maintenant élevés, hors du nid peut-être, autonomes. Peut-être sont-ils déjà parents eux aussi !
  • Si vous regardez en arrière, pensez-vous que votre confiance en vous, votre « sécurité intérieure » ont pu avoir une incidence importante sur le lien développé avec votre ou vos enfants ? sur la façon dont vous les avez aimés et éduqués ? Voyez-vous des incidences de vos propres points forts ou de vos faiblesses sur leur développement, sur les adultes qu’ils sont devenus ? Pourriez-vous nous raconter ?
  • Avez-vous eu l’occasion pendant toutes ces années de pouvoir comprendre et décoder votre propre « relation au monde » et à vous-même ? Avez-vous souhaité cheminer, pour remédier peut-être à d’éventuelles défaillances ou carences de votre passé ? Si oui, comment ?
  • Dans les moments de doute, d’incertitude ou de déséquilibre, comment avez-vous réagi ? Qu’est-ce qui vous a permis de vous rassurer ? Avez-vous pu trouver des appuis qui vous ont aidé ?

Vous êtes parent d’enfant(s) jeune(s) ; vous êtes un tout nouveau parent…

  • Vous arrive-t-il de vous sentir démuni, dépassé, par des comportements ou besoins de votre jeune enfant qui viendraient « cogner » contre des difficultés qui vous sont propres ?
  • Pouvez-vous identifier dans d’éventuelles difficultés avec votre enfant (relations compliquées, difficulté à comprendre ses besoins…) des difficultés propres à vous-même ou éventuellement à votre conjoint ?

Vous êtes thérapeute, psychologue, soignant et suivez ou avez suivi des familles adoptives…

  • Vous avez suivi des enfants adoptés, et peut-être leurs parents. Soit individuellement soit en thérapies familiales.
  • Vous est-il arrivé ou vous arrive-t-il d’amener des parents à « revisiter » leur propre système d’attachement ? De quelle façon ?
  • Il existe aujourd’hui de nombreuses façons ou thérapies permettant d’aider des personnes à se pencher sur son passé pour le revisiter : outre les thérapies classiques – psychothérapie, psychanalyse, thérapie comportementale, analyse transactionnelle… – on peut aujourd’hui « faire bouger les lignes » au travers d’approches ou thérapies nouvelles : hypnose, EMDR, psychogénéalogie, communication bienveillante, analyse transgénérationnelle… ou méditation. Quelles sont les approches qui ont été les plus pertinentes, dans votre pratique, pour aider les familles adoptives dans leurs difficultés relationnelles ?

Vous avez animé des groupes de paroles de parents adoptifs, avez eu l’occasion d’accompagner des parents, par exemple dans le cadre d’une Association départementale EFA…

  • Qu’aimeriez-vous nous dire, sur les difficultés de relations entre enfants et parents que vous suivez, par exemple dans des groupes de paroles ? Quelles sont les difficultés que vous repérez le plus fréquemment, chez les parents ? De quelle façon pouvez-vous les orienter, pour que ces difficultés puissent s’apaiser au mieux, se résoudre ?

 

Vos contributions seront les bienvenues, avant le 30 juillet 2024, à envoyer à : temoignage.accueil [@] adoptionefa.org

Tous les témoignages seront anonymes, sauf indication contraire de votre part.
Merci de préciser si vous avez déjà modifié les noms, prénoms et tout autre renseignement identifiant (pays, ville, dates trop précises).

Accouchement sous X : dans la tête des “mères de l’ombre”.

En France, les femmes peuvent choisir de recourir à un dispositif presque unique dans le monde : l’accouchement sous X. Cette pratique leur permet d’accoucher dans l’anonymat le plus total et de rompre tout lien de filiation avec leur enfant. Les frais de suivi de grossesse et d’hospitalisation sont alors à la charge de l’Etat et il n’y a en principe aucune trace écrite de leurs mises au monde. Inconcevables, invisibles, contrariées et anonymes, ces maternités sont l’objet de nombreux fantasmes et préjugés.

Leurs témoignages sont rares voire inexistants.  » Elles ont honte, elles ont peur « . Chaque année en France, quelques centaines de femmes recourent à l’accouchement sous X. Cette pratique , autorisée dans de très rares pays comme le nôtre, leur permet de mettre au monde leur enfant sans avoir à donner leur identité. Elles les confient ensuite aux services d’adoption et disparaissent sans laisser de trace.

Découvrez le premier épisode de la série : Les mères de l’ombre (sur le site de la revue « femme actuelle »).

Adoption internationale : Estelle a adopté ses deux enfants en Colombie.

En novembre 2015, après sept ans d’attente, Sébastien et Estelle serrent enfin dans leurs bras Esteban, leur fils adoptif originaire de Colombie. Plus tard, ce sera au tour de la petite Rose de rejoindre la famille. Estelle témoigne du long processus de l’adoption internationale.

Pour Sébastien et Estelle Lambert-Leynaert, devenir parent, c’était une évidence. La vie en a décidé autrement, ils ont d’abord dû faire le deuil d’un enfant biologique puis ils ont décidé d’adopter leur fils et leur fille en Colombie. Ils témoignent du parcours, log et complexe, de l’adoption internationale dans « C’est la vie ».

En 2023, 176 enfants ont été adoptés à l’étranger par des ressortissants français ou des étrangers résidents en France. Ces enfants adoptés sont majoritairement originaires du Vietnam, de Thaïlande, de Madagascar, de Colombie ou de Tunisie.

Pourquoi certains parents font le choix d’adopter à l’étranger ? Quel est le processus qui mène à l’adoption d’un enfant ? Comment s’y prépare-t-on ? Quelles sont les spécificités d’une telle décision ? Parmi les sujets abordés dans l’émission : la parentalité adoptive, l’adoption internationale, l’infertilité, l’attachement, la peur de l’abandon, les TDAH.

Un très beau témoignage à retrouver dans l’émission « C’est la vie » sur France Bleu.

Estelle Lambert-Leynaert est auteure du livre Ce lien jusqu’à toi, publié aux éditions Michalon.

Retour sur les 70 ans d’Enfance & Familles d’Adoption.

C’était, il y a six mois, le 7 octobre 2023, au FIAP, à Paris. Le mouvement Enfance & Familles d’Adoption a ce jour-là célébré ses 70 ans, fêtant à cette occasion le chemin parcouru en faveur de l’adoption.

Une belle journée, durant laquelle convivialité et réflexion ont fonctionné de concert. Une matinée consacrée à l’échange et la réflexion sur la situation actuelle et les enjeux à venir de l’adoption. Réflexion partagée au-delà du seul périmètre d’EFA puisque s’y sont joints des partenaires associatifs et institutionnels ainsi que des personnalités du champ de l’adoption et de la protection de l’enfance. Puis un après-midi festif, lors duquel tous les participants ont pu rire (de l’adoption !) avec Bertrand Uzeel avant de jouer au jeu A’dop de l’association Voix D’Adoptés (VDA). (télécharger le programme).

EFA remercie tous les participants à cette journée et tous ceux qui ont contribué à l’organisation et l’animation de son 70e anniversaire.

Pour ceux qui étaient là et voudraient se remémorer la journée tout autant que pour ceux qui n’ont pu être présents, quelques présents post-anniversaire :

Des textes :

  • L’ouverture de la journée des 70 ans d’EFA, d’Anne Royal, présidente d’Enfance & Familles d’Adoption (pdf).
  • Une adresse de Marc Grivel, président d’Enfance & Familles d’Adoption de1980 à 198 (pdf) lue par Christian Godde, secrétaire général à la même période.
  • L’intervention de Janice Peyré, présidente d’honneur d’Enfance & Familles d’Adoption, « 1953-2023 : En attendant de passer le pont… » (pdf).
  • L’intervention de Françoise Toletti, membre de l’équipe Accompagnement à la parentalité adoptive d’Enfance & Familles d’Adoption, « Accompagner à EFA : enjeux et perspectives »

Un podcast :

  • Table ronde sur le thème « Adoption nationale et internationale : Quelles perspectives et actions pour demain ? » réunissait les personnes suivantes: Julie Cadin, juriste, chargée de mission de défense des intérêts de l’enfant, conseil départemental de l’Eure; Charlotte Girault, directrice de l’AFA et directrice adjointe du GIP France Enfance Protégée; Jimmy Messineo, juriste en droit de l’enfant et de la famille, coordinateur du service SSI-France; Céline Breysse, fondatrice du collectif des adoptés du Sri Lanka; Françoise Toletti, équipe Accompagnement d’EFA. » (1h30).

Des vidéos :

 

On dirait toi bébé, récit d’une adoptée.

Devenue récemment mère de famille, Maureen Blanchard, adoptée à l’âge de trois mois en 1992, décrit et analyse son parcours de vie de sa naissance à aujourd’hui.

Comment accepter la réalité de l’abandon à la suite d’une naissance sous le secret (accouchement sous X) et ses conséquences ? Comment ne pas s’effondrer face aux événements de la vie qui viennent ébranler l’équilibre construit pas à pas et fragilisé à l’adolescence : le décès d’une grand-mère aimée, les addictions, le suicide d’une cousine adoptée, et d’autres événements plus graves.

Ce récit tout en vérité fait découvrir la profondeur de ce « combat ». Son cheminement peut encourager d’autres personnes à mieux appréhender leurs histoires et à se réapproprier leurs vies. Les aquarelles de Perrine Thaller permettent, au-delà des mots, de se représenter comment Maureen a imaginé sa mère de naissance.

Sur un autre plan, la préface de Marie-Christine Le Boursicot, magistrate, démontre l’importance de l’apport de ce témoignage dans le contexte actuel des modifications des textes de loi sur l’adoption.

https://www.babelio.com/livres/Blanchard-On-dirait-toi-bebe-Recit-dune-adoptee/1542810

Présentation du collectif Akka | Droits des Adoptés du Sri-lanka

Nous (Anne-Namalie, Adeline Damayanthi et Champika) avons été toutes les trois adoptées au Sri-lanka dans les années 80.

Nous nous sommes rencontrées en 2018, au milieu de la tempête émotionnelle qu’a produit l’annonce d’un vaste trafic de bébés sri-lankais mis sur le marché de l’adoption internationale. Notre détermination à garantir l’intérêt supérieur de l’enfant, l’accès des droits aux origines des adoptés et la reconnaissance de ces adoptions illégales qui ont bouleversé la vie de milliers d’adoptés, nous ont incitées à nous structurer par la naissance de ce collectif.

C’est à l’aune de nos histoires personnelles que nous mesurons le mieux l’étendue de ces pratiques illicites. A ce titre, nous portons la volonté d’agir pour le bien commun. Nos compétences personnelles et professionnelles nous ont convaincues que nous pouvions œuvrer ensemble vers les personnes adoptées du Sri-Lanka qui se questionnent sur ce sujet.

Par ailleurs, nous avons senti la nécessité d’ouvrir un vrai dialogue sur la scène politico-judiciaire afin de sensibiliser et permettre de faire évoluer le cadre législatif vers une meilleure protection des personnes adoptées. Pour cela, il nous semble évident de tisser un solide réseau partenarial avec toutes les associations et collectifs déjà actifs.

Nous ne nous prétendons pas être un collectif supplémentaire mais bien une instance complémentaire.

Accéder au site du collectif Akka.

Dans les yeux d’Olivier Delacroix – Claire et François ont adopté : « C’est difficile mais une très belle aventure »

Olivier Delacroix part à la rencontre de Claire et François, un couple qui a adopté deux petits garçons à l’autre bout du monde.

Après dix-sept ans de vie commune et face à leur difficulté à avoir un enfant, Claire et François décident de se tourner vers l’adoption pour agrandir leur famille. Après trois longues années d’attente et de démarches administratives, l’Agence française d’adoption les informe que deux frères, âgés de cinq et sept ans, les attendent en Colombie…

Comment se sont-ils préparés à accueillir ces enfants dans leur vie ? Comment la rencontre s’est-elle déroulée ? Dans ce nouvel épisode du podcast « Dans les yeux d’Olivier », Claire et François se confient sur leur expérience en tant que parents adoptifs. Ils racontent comment ils ont aidé les garçons à s’adapter à leur nouvel environnement en France, et comment ils ont construit un lien de confiance avec ces deux enfants déjà grands.

Retrouvez l’émission en podcast

Partagez vos questions, réponses et réflexions sur le forum de discussion Enfance & Famille d’Adoption.

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Agrément, procédures d’adoption, pays, enfants à besoins spécifiques, témoignages, etc …

https://forum.adoptionefa.org/

Appel à témoignages « Le développement sensoriel des enfants adoptés »

Nos cinq sens font partie intégrante de notre personne, liés au cerveau par des connexions et rouages aussi subtils qu’extraordinaires et solidaires. Pour bien fonctionner, pour pouvoir réagir de façon appropriée, [ils doivent] travailler ensemble, explique le docteur Françoise Hallet, coordinatrice de L’Envol (centre de postadoption belge). Un cerveau bien équilibré […] nourri de nombreuses sensations, fonctionne bien, ajoute-t-elle, et quand notre cerveau fonctionne bien, nous aussi.

Mais chez nos enfants, comment le développement sensoriel s’est-il passé, dans leurs débuts de vie souvent « troublés » ? N’y a-t-il pas eu des sens « privés de sens » ou « sur-stimulés » ? Quels éventuels dysfonctionnements auraient pu se produire, survenir ? Certains sens ont-ils pu être affectés, abîmés ou particulièrement développés ? Comment déceler d’éventuelles carences ou défaillances, puis comment aider à les réparer, à « rattraper » ? Ou sur quelle compétence sensorielle s’appuyer pour entrer en relation, pour favoriser les apprentissages ?
Nous aimerions attirer l’attention des parents et des futurs parents adoptifs sur cette question du développement sensoriel qui nous semble très importante et qu’on n’a pas forcément en tête lorsqu’on se prépare à accueillir un enfant, ou même lorsqu’on est parent.

Nous serions heureux, pour enrichir le prochain dossier de la revue Accueil, de recueillir vos témoignages sur ces questions dont on parle peu, ou peut-être pas suffisamment encore. Voici quelques questions – non exhaustives – pour orienter votre réflexion, nous vous remercions par avance de vos retours d’expériences.

Lire le détail de l’appel à témoignage (pdf).

 

Abandopté ! Ou le récit d’une vie magnifique

VIRET Andrès, Abandopté ! Ou le récit d’une vie magnifique

Le roman autobiographique d’Andrès Viret nous emmène tout au long de ses 33 années d’existence et raconte avec précision les différentes étapes de sa vie. Né en Colombie, il a été adopté par une famille suisse alors qu’il avait 4 ans. Son enfance magnifique dans sa nouvelle famille est contée avec beaucoup d’humour et de reconnaissance. Narrant les étapes les plus difficiles, il a littéralement posé son cœur sur une feuille blanche ; rares sont les témoignages qui vont aussi loin dans les détails de l’obscurité mais avec toujours la volonté de penser que la lumière n’est jamais très loin. Ce livre témoigne d’un immense bonheur, d’un amour sans limite pour sa famille et tente humblement de changer une image de l’adoption parfois mal connue du grand public.

https://www.abandopte.com/