Slate : Adopter et être adopté, un parcours vertigineux

De belles rencontres et beaucoup de questions.

Chaque année en France, environ 10.000 couples —impérativement mariés— reçoivent un agrément à l’adoption. Mais ce n’est que la première étape, car ensuite vient l’attente, souvent longue, jusqu’au moment où leur enfant leur sera confié. C’est grâce à la loi de 2013 que Philippe et Mathieu parviennent enfin à entrevoir un futur où ils pourraient être parents. «Même à 20 ans, je savais que j’aurais des enfants. Bien sûr que la question de l’homosexualité se pose sur comment avoir des enfants, et pourquoi en tant qu’homosexuel, je serais privé d’avoir des enfants», témoigne Matthieu. Dans Post-Scriptum, le couple raconte son parcours d’adoption, qui se conclut avec l’arrivée de leur petite fille tant attendue.

A retrouver sur Slate.fr

France 3 – Adoption : comment cette association accompagne les familles

Cette année, l’adoption d’enfants mineurs fête ses 100 ans. Dans un contexte de baisse du nombre d’adoptions en France, l’association Enfance et familles d’adoption accompagne les familles.

L’association Enfance et familles d’adoption regroupe 92 antennes de proximité un peu partout en France. A Yssingeaux, l’assemblée générale de l’antenne de Haute-Loire s’est tenue dimanche 12 mars. A chaque fois c’est un moment de partage, entre bilan de l’année écoulée et goûter avec les enfants. Ce moment convivial permet de resserrer les liens et de motiver les nouveaux adhérents qui ont reçu l’agrément pour adopter, comme M. et Mme Dumas. Ils attendent depuis un an l’enfant qui leur correspond et pour lequel ils sont prêts.

A retrouver sur France 3 – Rhône Alpes

France 3 – « Née sous X, catégorie trouvée » à Besançon, le long combat de Marie-Laure pour découvrir son histoire et retrouver ses parents biologiques

Marie-Laure, née sous X à Besançon (Doubs) dans les années 60 se bat depuis plusieurs années pour découvrir ses origines et pour retrouver la trace de sa mère et son père biologiques. Elle nous raconte son histoire hors du commun.

En France, près de 600 bébés naissent sous X chaque année. Depuis 2014, le 30 mai est la journée mondiale consacrée au droit à connaître ses origines. Ce combat a été initié par un collectif, la Coordination des Actions pour le Droit à la Connaissance des Origines (CADCO) afin que les enfants nés sous X puissent accéder à leur histoire, pour que le puzzle de leur vie retrouve ses pièces manquantes. Pour l’occasion, France 3 Franche-Comté a souhaité vous raconter l’histoire de Marie-Laure, une Bretonne née à Besançon en 1966.

« Née sous X, catégorie trouvée ». C’est la mention inscrite sur le dossier de l’Aide Sociale à l’enfance de Marie-Laure dont le prénom donné lors de l’abandon est Sylvie et le nom Colette. Cette dernière a entamé il y a 15 ans des recherches sur ses origines. Mais que signifie cette mention « catégorie trouvée » ? La Bisontine de naissance n’en a aucune idée malgré toutes ces années de recherche. Ce qu’elle sait, c’est qu’elle est née le 1er octobre 1966 à la Clinique privée des Cigognes à Besançon et qu’elle y est restée jusqu’au 24 octobre. « Colmar » est également indiqué sur son dossier, sans qu’elle sache pour quelle raison cette ville d’Alsace est mentionnée.

A retrouver sur le site France 3 Franche Conté

Retour aux sources : Voyage en Corée du sud (RTS)

Su, 50 ans, se rend en Corée du Sud, avec sa fille Jayun. Su est née en Corée du Sud et a été adoptée par un couple suisse à l’âge de deux ans. Au cours de ce voyage, Su tente de découvrir son passé et de retrouver ses parents biologiques.

A regarder en replay sur le site de la Radio Télévision Suisse.

Retour aux sources : Voyage au Chili (RTS)

A regarder en replay sur le site de la Radio Télévision Suisse.

Sara et son père adoptif Werner vont au Chili pour rencontrer Paola, la mère biologique de Sara. Les retrouvailles sont particulièrement émouvantes et Sara comprend que son adoption n’a pas été voulue par sa mère. Episode n°1.

Sara, sur les traces de ses origines au Chili avec son père adoptif, reçoit enfin les réponses à toutes ses questions. Paola, la mère biologique de Sara lui explique ce qui s’est passé à sa naissance et la jeune femme va apprendre à pardonner. Episode n°2.

 

 

À l’âge de 27 ans, elle apprend qu’elle a été adoptée.

Sa tarologue, lors d’un tirage de carte, lui dévoile ce qu’elle n’aurait jamais imaginé. “Je reste sans voix. Je suis assez scotchée et en même temps, ça résonne.” Maria ne s’attendait pas à une telle annonce à ses 27 ans. Elle tient alors absolument à en discuter avec sa mère. “Je lui dis : ‘Écoute, j’ai vu une tarologue qui me dit que tu as un secret sur ma naissance, je suis la fille de qui ?’ Et à ce moment-là, elle me répond: ‘la hija de nadie’, la fille de personne.” Une nouvelle qui a l’effet d’une bombe pour la jeune femme : “Je revisite ma vie à ce moment-là”.

A regarder sur Brut.

Fragments (Arte) – Confessions sans filtres pour un hymne à la vie.

Fragments (Arte) Confessions sans filtres pour un hymne à la vie. À 47 ans, Diane a décidé de changer de vie. Elle a appris, tant bien que mal, à faire le deuil de sa vie d’avant.

A regarder en replay sur Arte

Un portrait des « tiers dignes de confiance » dans la protection de l’enfance

Qu’ils soient grands-parents ou amis, les proches à qui sont confiés certains des enfants placés vivent plus souvent dans la précarité, selon une étude réalisée dans le Nord de la France. Ils manquent souvent de soutien éducatif, particulièrement lorsqu’ils accueillent des orphelins. Qui sont donc ces « tiers dignes de confiance » à qui sont confiés, aujourd’hui, près de 10 % des enfants placés ? La question est posée à point nommé, alors que ces membres et proches de la famille sont appelés à être privilégiés comme solution de remplacement par rapport aux professionnels , en vertu du projet de loi de protection des enfants sur le point d’être définitivement adoptée.

https://www.lemediasocial.fr/un-portrait-des-tiers-dignes-de-confiance-dans-la-protection-de-l-enfance_nlxHq6

Noirs en France

Qu’y a-t-il de commun entre les Noirs français ? Pas grand-chose, hormis leur couleur de peau et le racisme dont ils sont victimes. Pour la première fois, le film « Noirs en France » donne la parole aux Français noirs de tous âges et de tous horizons, connus ou inconnus du grand public. Raconté par l’écrivain Alain Mabanckou, ce documentaire retrace leurs histoires faites de préjugés et de stéréotypes, mais traversées aussi d’espoir et de fierté. Ces noirs en France construisent une histoire en constante transformation.

Six personnages principaux structurent ce film. Ils sont évocateurs des différents âges de la vie, de la petite enfance à la vieillesse. Nous les laissons vivre en séquence devant notre caméra pour saisir leur quotidien. Goûters d’anniversaire, bandes de copains, activités, travail, vie de famille… Ils permettent de saisir sur le vif des moments précieux, comme par exemple, Maïly et ses petites sœurs qui racontent à leur mère, lors de la préparation d’un gâteau au chocolat, les insultes dont elles sont victimes (« On me dit souvent que je ressemble à du chocolat ou à du caca »).

Les récits des personnages principaux alternent entre voix off et face caméra, dans un cadre intimiste. (chambre, salon, jardin, salle de classe…). Des personnalités de la société civile viennent ponctuer ces séquences par leurs expériences personnelles, à certains moments clés. Ils sont filmés dans un cadre propre à chacun. (Yannick Noah sur le court central de Roland-Garros, Pap Ndiaye dans son musée de l’Histoire de l’immigration, Karine Baste-Régis sur son plateau du JT de 20 h, Soprano dans son studio de musique, Mory Sacko dans son restaurant…) Leurs expériences personnelles se mêlent à celles de nos personnages principaux. Tous apparaissent alors, en interview, sur un même terrain d’égalité. Qu’ils soient inconnus du grand public ou célèbres. De nombreuses archives viennent ponctuer les témoignages. L’idée est de faire sans cesse le lien entre la petite histoire et la grande Histoire. Films, archives historiques, images de la culture populaire ou représentatives des mentalités passées…

Avec la participation de Yannick Noah, Maïly, Maboula Soumahoro, Soprano, Ibrahima Bouillaud, Jean-Pascal Zadi, Pap Ndiaye, Kathy Laurent Pourcel, Karine Baste, Didier Vieillot, Laetitia Helouet …

https://www.france.tv/france-2/noirs-en-france/

Nés sous l’occupation : des bébés pour la France

Dans les pas de deux femmes en quête de leurs origines, ce documentaire lève le voile sur une page méconnue de l’après-guerre : l’adoption, dans le cadre d’un programme transfrontalier, de milliers d’enfants nés de l’occupation française en Allemagne. 

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne vaincue est divisée en quatre zones d’occupation. Partout, des enfants naissent des rapprochements – pourtant proscrits et parfois non consentis – entre soldats alliés et femmes allemandes. Si les Britanniques, les Américains et les Soviétiques considèrent ces grossesses comme des affaires privées, les Français y voient l’opportunité de repeupler la patrie. En mars 1946, le gouvernement militaire de la zone d’occupation ordonne aux autorités allemandes de signaler tout enfant dont au moins un des parents est ressortissant français. Parallèlement, à Paris, le ministère de la Santé publique et de la Population met sur pied un plan de transfert. Sous la pression conjointe de leur famille et des officiers de recherche, de nombreuses femmes, stigmatisées pour avoir frayé avec l’ennemi et contraintes par la misère, se résolvent ainsi à abandonner leur bébé. Soixante-quinze ans plus tard, Marie-José et Claudine, respectivement prénommées Marie et Margarete à leur naissance en 1946, cherchent encore, avec l’appui d’associations de part et d’autre du Rhin, à faire la lumière sur les premiers mois de leur vie…

Démographie et génétique
Jouets de stratégies politiques – démographiques d’un côté, économiques de l’autre, les Allemands y voyant des bouches de moins à nourrir –, 1 000 à 1 500 enfants seraient passés par des pouponnières de la Croix-Rouge avant d’être adoptés en France. Les métis, nés de soldats venus des colonies, étaient envoyés en Algérie, tandis que les plus faibles et les dénutris, sous couvert de paternité non prouvée, étaient rendus à leur mère ou placés dans des orphelinats allemands. Aux côtés de Claudine et de Marie-José, suivies dans leur poignante quête de réponses, ce documentaire étayé d’éclairages d’historiens lève le voile sur un épisode méconnu de l’après-guerre – les autorités françaises ayant effacé les traces de ces procédures –, qui a pris fin au lendemain de la création de la RFA.

https://www.arte.tv/fr/videos/097514-000-A/nes-sous-l-occupation-des-bebes-pour-la-france/