Joséphine Baker au Panthéon : la mère d’une tribu Arc-en-Ciel inspirante

C’est l’histoire d’une famille extraordinaire. Quand elle a l’idée d’adopter des enfants, Joséphine Baker a en tête de reformer un petit monde venant de tous les continents et de toutes les couleurs. Elle pense à une tribu arc en ciel qui serait symbole de tolérance et de fraternité universelle.

Tout au long de sa vie, Joséphine Baker mêle intimement sa vie personnelle et sa vie publique au motif que ses expériences, comme celle du racisme, sont toujours les racines d’un combat qu’elle a à mener.

Dès son arrivée en France, Joséphine Baker est fascinée par l’idée que la France ne soit pas un pays où sévit la ségrégation à l’américaine.
Elle se sent libre et acceptée comme jamais.

La naissance de la tribu arc-en-ciel-en-ciel
De ce fait, alors qu’elle sait qu’elle ne pourra jamais enfanter, après avoir subi une hystérectomie en catastrophe à la suite d’une grossesse pathologique, l’idée d’adopter fait son chemin.
Quand elle épouse Jo Bouillon en 1947, elle est déjà très active au sein de la Ligue internationale contre l’antisémitisme. Elle sent la France prête à accueillir une société multicolore et multiraciale.

La décision est prise au sein du couple, sous l’impulsion de Joséphine. Il est temps de faire tomber les préjugés, des enfants venus de tous pays, de toutes cultures et de toutes confessions peuvent se considérer comme frère et sœur.
L’humanisme plutôt que le culturalisme : ce sont là les bases de la tribu arc-en-ciel.

France 3 Nouvelle Aquitaine (26 novembre 2021)

Le Monde : Enquête « Les filières de l’adoption internationale ».

Enquête« Les filières de l’adoption internationale ».

Ces soixante dernières années, des centaines de milliers d’enfants d’Amérique latine, d’Asie, d’Afrique ont été adoptés par des couples européens ou nord-américains, parfois au mépris du droit. Devenus adultes, certains recherchent la vérité sur leur histoire.

Sur les murs du bureau, des dizaines de photos ternies par le temps. Des gens se sourient, s’embrassent. « Là, ce sont les premières retrouvailles que nous ayons organisées, un papa avec sa fille… En 2001. » Marco Garavito s’émeut toujours autant devant ces images, fruits de plus de deux décennies de labeur. Cet homme de 70 ans est le responsable de Todos por el reencuentro (« Tous pour les retrouvailles »), un des programmes de la Ligue guatémaltèque de la santé mentale, une organisation de soutien psychologique spécialisée dans la recherche des 5 000 enfants disparus pendant le long conflit armé entre les militaires et la guérilla marxiste (200 000 morts entre 1960 et 1996).

De 1971 à 1992, près de 2 200 enfants chiliens ont été adoptés par des Suédois, presque tous par l’intermédiaire de l’organisme Adoptionscentrum. Alors qu’une enquête a été ouverte au Chili pour trafic d’enfants, ils exigent des explications. Bonnet andin sur la tête, engoncé dans une veste polaire, Daniel Olsson se réchauffe les mains sur une tasse fumante. Cet homme de 43 ans, mais qui en fait quinze de moins, est assis devant la maison de sa petite amie, à Temuco, une ville de 260 000 habitants située dans le sud du Chili. Nous sommes en mai 2021. Joint en visio par WhatsApp, Daniel Olsson déroule son histoire, « digne d’un roman de Dan Brown », pendant près de trois heures. S’il lui arrive encore de revenir en Suède, c’est en coup de vent. « Dès que j’atterris, je me sens mal. Au Chili, au moins, j’ai une deuxième chance de devenir celui que j’aurais dû être. » Drôle de formule pour résumer sa quête d’identité, un chemin sinueux où ses différentes vies s’entremêlent.

En Europe, aux Etats-Unis et ailleurs, les personnes adoptées à l’étranger ces dernières décennies luttent pour remonter le fil de leur histoire. Longtemps indifférents, certains pays doivent s’adapter et reconnaître leurs négligences passées.
Ils sont Belges, Français, Israéliens, Canadiens, Irlandais, Danois, Suédois… Des femmes, des hommes, tous nés au Guatemala, tous adoptés, porteurs d’une histoire personnelle tourmentée et d’une farouche volonté de « savoir ». Une fois devenus adultes, ils ont voulu partir en quête de leurs origines, et se sont heurtés au même mur : incohérences dans leurs dossiers, informations parcellaires…

L’enfant de personne

Lyes est brutalement arraché à Émilie, la mère d’accueil qui l’a recueilli bébé, et qui désirerait pourtant l’adopter. L’enfant se retrouve ainsi confronté à la violence des foyers de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), qui refuse de couper le lien avec la mère biologique, pourtant incapable de s’occuper de lui. Agathe, la sœur d’Émilie, n’a jamais abandonné l’enfant. Elle va se battre contre le système pour tenter de maintenir un lien avec lui, décidée à le recueillir chez elle pour l’aider à se reconstruire…

https://www.france.tv/series-et-fictions/telefilms/2882457-l-enfant-de-personne.html

France Culture – L’attachement chez le bébé

La théorie de l’attachement expose comment la réponse adéquate aux besoins de l’enfant lui assure plus d’autonomie et lui donne un socle de flexibilité, de confiance en soi et en l’autre, qui contribue à son développement optimal.

Cette conférence présente les principaux concepts qui aident à comprendre l’importance du lien d’attachement entre un bébé et ceux qui l’élèvent. Elle aborde les notions de base de sécurité, d’attachement sécure ou insécure, de transmission transgénérationnelle… Les caractéristiques des soins parentaux y sont décrits ainsi que les facteurs qui peuvent jouer en les facilitant soit en les entravant.

La théorie de l’attachement expose comment la réponse adéquate aux besoins de l’enfant lui assure plus d’autonomie et lui donne un socle de flexibilité, de confiance en soi et en l’autre qui contribue à son développement optimal. Au travers d’applications en crèche, à l’école maternelle ou en pratique clinique, le rôle du professionnel de la petite enfance peut favoriser le processus d’attachement et les soins parentaux adéquats tant dans une perspective de prévention que d’intervention clinique.

France Culture (17 novembre 2021)

France 24 : Lyes Louffok “Le sort des enfants placés est révoltant”

L’invité de Paris direct ce vendredi est Lyes Louffok.

Ancien enfant placé, il se bat au quotidien pour faire évoluer le système de la protection de l’enfance, trop souvent dépassé car obsolète. Membre du Conseil national de la protection de l’enfance (CNPE), il est également chargé de campagne au sein de l’association Repairs, un réseau d’entraide destiné aux jeunes sortant de l’ASE, l’aide sociale à l’enfance.

Pourquoi les adoptés ont besoin de connaître leurs origines ?

Pourquoi tant d’enfants adoptés ont besoin de connaître leurs origines ? Dr Fanny Cohen Herlem pédopsychiatre, psychanalyste répond à un internaute.

https://www.france.tv/france-2/la-maison-des-maternelles/2856017-la-maison-des-maternelles-a-votre-service.html

Nés sous X : le secret de Reine

« Nés sous X : le secret de Reine »
Une émission Dans les yeux d’Olivier, diffusée le 2 septembre 2015 sur France 2

Une histoire hors du commun, celle d’un incroyable secret de famille. Le destin d’une fratrie éparpillée, d’enfants tous abandonnés par une même mère, Reine.
Adoptés et élevés dans des milieux très différents, tous à la recherche de leurs origines, ils étaient bien loin de s’attendre à ce qu’ils ont découvert. À travers la quête de leurs origines, c’est aussi l’histoire de leur mère qui se dessine. Une femme dans un village de la région lyonnaise, née dans les années 30, à une époque où mettre un enfant au monde sans la reconnaissance d’un père était vécu comme une véritable honte par les familles. Les « filles mères » comme Reine étaient alors synonymes de scandale et le plus souvent rejetées par tous.

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La maison des maternelles

En replay, l’émission “La maison des maternelles” 15 novembre 2021. Nathalie Parent, ancienne présidente Enfance & Familles d’Adoption, répond aux questions des personnes intéressée par l’adoption.

https://www.france.tv/france-2/la-maison-des-maternelles/2856035-la-maison-des-maternelles-a-votre-service.html

Cliché : les stéréotypes sur les enfants adoptés !

Ce nouvel épisode de Clichés est consacré aux enfants adoptés et aux différents stéréotypes sur l’adoption.

Si, pour certaines personnes, l’adoption est envisagé un peu comme un “plan B” pour devenir parents en cas d’infertilité, pour d’autres, il s’agit d’un acte noble voire charitable permettant de sauver un enfant de la misère et de lui assurer un avenir meilleur. Comme d’habitude, nous avons tenu à donner la parole aux principaux concernés : Les adoptés ! Notre casting est donc composé de Quatre jeunes filles Belges d’origine Chinoise, Vietnamienne, Ethiopienne et Burundaise.

Elles ont toutes été adoptés bébés à l’exception de la Burundaise qui l’a été à trois ans. Elle a donc un rapport particulier avec sa culture adoptive et sa culture d’origine. Pourquoi adopter à l’étranger ? Les parents adoptifs sont-ils toujours assez bien préparés ? Quels traumas découlent de l’adoption ? La quête perpétuelle des parents biologiques ; le dilemme entre les parents adoptifs et les parents biologiques ; le côté sombre de l’adoption et des orphelinats… Nos candidats s’expriment sur ces différents points.

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France Bleu – C’est déjà demain. Enfant adopté – comment construire son identité ?

L’enfant adopté a deux histoires : celle de ses parents biologiques et celle de ses parents adoptifs. Pour lui, construire son identité n’est pas évident et il ressent parfois le besoin de partir à la recherche de ses origines. Comment vivre sereinement l’adoption en tant qu’enfant et que parents ?

France Bleu – C’est déjà demain (1er décembre 2021)