Des diables et des saints – L’iconoclaste, 2021
Jean Baptiste Andréa, Des diables et des saints, L’iconoclaste, 2021
Joseph, un homme d’âge mur, joue du piano – uniquement du Beethoven – sur les pianos publics que l’on trouve parfois dans les gares et les aéroports. Son talent lui vaut l’admiration des voyageurs mélomanes mais Joseph n’attend pas la reconnaissance, il attend quelqu’un. Il a 16 ans lorsque ses parents et sa sœur meurent dans un accident d’avion, et il est placé dans un pensionnat religieux des Pyrénées : Les Confins. Les journées de maltraitance s’écoulent sous l’œil de l’abbé Sénac, un homme sadique et un peu pervers, censé veiller sur eux. Jusqu’au jour où Joseph rencontre Rose, une jeune fille à qui il doit apprendre à jouer du piano… Avec ses copains orphelins, ils échafaudent d’autres vies que la leur, chacun se met à rêver de jours meilleurs et d’une évasion qui les libèrera de cet orphelinat. On découvre alors la capacité des enfants à s’enfuir de leur quotidien grâce à leur imagination. C’est le côté positif de ce roman, qui parvient à nous faire sourire et même à nous faire rire et, surtout, qui change le regard habituellement porté sur les enfants malmenés par la vie. Ce roman sur la musique est aussi une belle histoire d’amitié et une histoire d’amour.
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Ce commentaire a été publié dans le numéro 199 de la revue Accueil