Archive d’étiquettes pour : Revue Accueil

L’adoption sous le regard social

Dans une société où la loi du sang prime encore dans la filiation, où les minorités ethniques peinent à se faire accepter, où l’adoption suscite encore un intérêt teinté de curiosité et d’idées reçues, bon nombre d’adoptés et leurs familles doivent vivre leur différence au quotidien. Le regard sociétal, les intrusions dans l’intimité de la filiation rappellent toujours à l’enfant ses origines, son statut, questionnent sa place, son appartenance et son identité. Par le regard positif qu’ils posent sur leur enfant, les parents peuvent l’aider à comprendre le sens de son histoire et à se sentir fier de cette multi-appartenance, même si les questions sur les « vrais » parents peuvent parfois les faire douter de leur légitimité.

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La place de la famille de naissance

On entend souvent dire qu’il faut accorder une « juste place » à la famille d’origine : de quoi s’agit-il exactement ? Quelle place occupe réellement la famille d’origine dans les familles adoptives (adoptés, parents adoptifs), dans leur vie ? Au-delà des parents de naissance, ce sont aussi, pour certains, des frères et sœurs, une famille élargie qu’ils connaissent déjà, avec qu’ils ont maintenu des liens (ou pas) ou qu’ils découvrent à l’occasion de retrouvailles. Les témoignages d’adoptés nous donnent à voir des réalités différentes, chacun composant avec sa propre histoire, avec sa capacité à un moment donné d’articuler les deux versants de son identité, et avec les attentes éventuelles des parents et de la famille de naissance. Les parents par adoption font régulièrement part, de leur côté, de leurs inquiétudes lorsque des recherches sont entamées. Que nous en disent les études, mais surtout les principaux concernés, les adoptés ?

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Dans l’adoption, les délais se rallongent de façon inquiétante pour les enfants sans famille, comme pour tous ceux qui se proposent comme parents. Comment gérer cette période de plus en plus longue, comment utiliser ce temps « disponible », avec qui ? Comment accompagner les postulants et leurs proches pendant cette « si longue » attente ? L’attente est peut-être ce qui définit l’adoption avec le plus d’intensité. Pour l’enfant et le parent, elle est inévitable, parfois mal vécue, parce que subie. Elle peut être fragilisante ou destructrice, quand il n’y a pas de réelles perspectives, quand nous n’entrevoyons pas la durée. L’attente, au fond, n’a rien de passif et le temps peut aider à l’adoptabilité, à l’adaptabilité, partagées par l’enfant et le parent.

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Lorsqu’ils rencontrent leur fils ou leur fille, les parents par adoption se trouvent face à un enfant conçu par d’autres, qui a grandi – plus ou moins longtemps – avec d’autres, et qui a une histoire, son histoire : c’est là une spécificité centrale de l’adoption. Cette histoire, ils la connaîtront peut-être, par bribes, ou de façon précise et complète. Quelle qu’elle soit, l’enfant doit pouvoir grandir avec cette histoire, qui sera mélangée et tissée à celle de ses parents adoptifs. Elle peut être lourde et complexe, parfois faussée ou escamotée. Des enfants peuvent ne rien savoir ou avoir été adoptés trop jeunes pour en avoir des souvenirs conscients. D’autres, plus âgés au moment de l’adoption, la portent en eux. Comment vont-ils, chacun, grandir avec elle ? Quelles traces laissera-t-elle en eux ?

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Il est beaucoup question, ces derniers temps, des besoins de l’enfant. Cette notion recouvre de nombreuses dimensions : physiologiques, relationnelles, cognitives, psychomotrices, de sécurité, d’appartenance… Pour grandir, les besoins des enfants varient notamment selon leur âge, leur développement global, leur parcours ; leur prise en compte ne peut donc pas se faire pour tous de la même manière. La plupart des enfants arrivant dans une famille par adoption ont subi des carences diverses, plus ou moins importantes. Comment identifie-t-on, évalue-t-on les besoins spécifiques de chacun d’eux ? Comment y répondre de manière adaptée et quelles compétences parentales rechercher pour eux ?

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Par nature, enfants et parents adoptifs ne sont pas d’emblée réunis. Il existe toujours un délai – parfois terriblement long – entre le jour où les futurs parents ou déjà parents (apparentés) et celui où ils sont réunis avec leurs enfants pour la vie… L’entourage, les institutions ne comprennent pas toujours qu’on puisse ainsi se sentir parents sans avoir encore rencontré son enfant. La « distance » entre les enfants et leurs parents peut survenir par la suite à différentes étapes de la vie : hospitalisation, pensionnat, parfois une nécessaire mise à distance entre enfants et parents…

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Les mécanismes de l’attachement du jeune enfant sont maintenant bien connus et validés par l’apport des neurosciences. Nous avons choisi de nous intéresser à l’attachement de l’adolescent et du jeune adulte : des rattrapages peuvent-ils intervenir au moment du remaniement de l’adolescence ? Y a-t-il des particularités pour les adultes souffrant de problèmes d’attachement : travail, relations, cadre de vie ? Tout au long de ce dossier, les auteurs se sont attachés à donner des pistes pour accompagner les personnes dans leurs attachements spécifiques. Avec, comme à l’accoutumée, des témoignages de personnes concernées ou de leur entourage.

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L’adoption se ressent et se vit aussi dans son corps et sa chair. Le corps peut exprimer bien-être, mal-être ou difficultés, être porteur de traces de l’histoire pré-adoptive de l’enfant et, pour l’adolescent, les changements physiques et l’image de soi viennent parfois accentuer les questionnements identitaires. Mais le corps est aussi un formidable vecteur de la communication et de la relation parents-enfants : portage, ateliers psychocorporels, massages, jeux… favoriseront la rencontre, les échanges, la création du lien et l’attachement.

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Qui sont les pères concernés par l’adoption ? Pères par adoption, en couple ou célibataires ; ceux qui aspirent à devenir père ; ceux qui se retrouvent dans ce rôle en devenant le compagnon d’un parent ayant adopté en solo… Et les adoptés qui deviennent père à leur tour. Dans une société où le rôle du père et le regard posé sur lui évoluent, le père adoptif est-il différent des autres ? Comment s’implique-t-il dans le projet de construction familiale ? Comment s’élaborent les liens au sein de la famille ? L’adolescence vient-elle bousculer les rôles et les représentations ? Autant d’aspects abordés à travers des témoignages, des études, des expériences de professionnels.

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Pendant longtemps, l’adoption nationale n’a représenté que 20 à 25 % des adoptions en France. Elle concerne désormais près de la moitié des adoptions et la France est devenue le premier pays d’origine des enfants adoptés dans notre pays. Nombreux sont aujourd’hui les postulants qui souhaiteraient adopter un enfant pupille de l’État. Pourtant, ce statut juridique particulier ne suffit pas à définir le parcours singulier de chacun des 2 400 enfants pupilles de l’État, la réalité de leur vécu, leurs besoins, leur âge, leurs origines… Et il convient de penser pour chacun d’eux un projet de vie adapté à ses besoins spécifiques : c’est là le rôle des 115 Conseils de famille chargés de leur suivi.

L’adoption nationale concerne aussi quelques enfants confiés à des OAA. Et qu’en est-il de l’adoption en Polynésie française ?

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